Le Réseau Syndical des Activités des Travailleurs (RÉSACTRAV-FORCE 7) appelle les travailleurs et les populations gabonaises à se convaincre que le capitalisme n’est pas indépassable, et les travailleurs gabonais doivent avoir pour Mission Historique de construire des Organisations syndicales fondées pour s’attacher à la défense permanente des intérêts communs et de l’intérêt général, contre des politiques économiques et sociales contraires aux attentes générales de la classe des travailleurs (salariés, fonctionnaires, paysans, artisans, jeunes et intellectuels)..
Le Gouvernement gabonais vient de déclarer la guerre, non seulement aux travailleurs tous secteurs d’activités confondus, mais également à l’ensemble des populations gabonaises, en violation du droit sanitaire et du droit du travail, concernant lu lutte contre le Covid-19.
En effet, par la voix de quatre (4) de ses Ministres, le Gouvernement gabonais, en date du 27 octobre 2021,a initié et annoncé une série de mesures prétextant lutter contre la pandémie du Covid-19, mesures applicables à compter du 15 Décembre 2021…
Lesdites mesures concernent notamment :
– la fin de la gratuité des tests Covid, désormais payants à raison de 20.000 frs CFA (test normal) et de 20.000 frs CFA à 50.000 frs CFA (test VIP);
– l’obligation de présenter un test PCR ou une attestation de vaccination pour avoir accès aux lieux publics, les Administrations, les Entreprises, les Restaurants, les Snacks- bars, etc.;
– l’exemption du couvre-feu pour les personnes vaccinées ;
– l’exemption du couvre-feu pour les entreprises dont les employés sont vaccinés…
Avec la fin de la gratuité des tests de dépistage du Covid-19, le Gouvernement gabonais mise sur son coût onéreux et inaccessible à la population, pour l’obliger à se faire vacciner…Il s’agit, ni plus ni moins, d’une déclaration de guerre et d’un bras de fer contre les opposants à la vaccination.
À preuve, pour se rendre à l’intérieur du Pays, les personnes vaccinées sont exemptées de l’autorisation spéciale du Ministère de l’Intérieur, alors que les non vaccinées doivent OBLIGATOIREMENT se munir de ladite autorisation, en plus d’un test PCR négatif…
Les Gabonais comprennent aisément qu’à travers de telles mesures, le Gouvernement rend ainsi le vaccin obligatoire. Or, aucun des vaccins distribués à ce jour n’a fait l’unanimité au niveau de la Communauté scientifique internationale et des populations de par le monde… Aucun consensus scientifique n’est obtenu sur les vaccins depuis lors… D’ailleurs, c’est pour cette raison que les firmes pharmaceutiques déclinent cyniquement toute responsabilité en cas d’effets secondaires sur les personnes vaccinées..
Comment comprendre alors qu’un Gouvernement qui impose la vaccination à ses populations veuille les contraindre à la signature d’une fiche de consentement où ce même Gouvernement décline toute responsabilité en cas d’effets secondaires de ces vaccins ? Un consentement peut-il être obligatoire ?
C’est tout simplement criminel de la part de ce Gouvernement qui, de surcroît, impose la misère aux populations en décidant d’interdire l’accès aux services publics à une grande frange de la population, notamment les entreprises, les marchés, les hôpitaux, les pharmacies, etc.
C’est hautement criminel et anti social, et c’est contraire à la promesse faite en son temps par le Président de la République, à savoir « Je serai heureux lorsque tous les Gabonais seront heureux ».
Si le fameux vaccin n’était pas dangereux pour la santé des populations :
– pourquoi le Parlement n’a-t-il pas pris une loi rendant la vaccination obligatoire ?
– pourquoi, ni le Président de la République par Décret, ni le Ministre de la Santé par simple Arrêté, n’ont jugé utile d’initier un document rendant obligatoire le vaccin, et engageant leur propre responsabilité en cas d’effets secondaires graves tels les thromboses, les arrêts cardiaques, les troubles du cycle menstruel chez les femmes, l’impuissance sexuelle chez les hommes, la stérilité définitive ou la cécité, etc.?
Selon le syndicat des personnels de santé, sur 100 personnes atteintes du Covid-19, il y a 99 guérisons ; le taux de décès est de 0,0003 o/o…Eu égard à ces données, où est alors le danger ? Où est la menace, au point d’interdire l’espace public et autres Administrations aux non vaccinés ?
Cette situation des plus vomies et inquiétantes plonge les travailleurs, les entreprises et les populations gabonaises dans l’incertitude du lendemain.
Travailleurs des secteurs privé, public, parapublic, informel, populations gabonaises, le Gouvernement vient de nous donner la meilleure des occasions et des raisons, de résister et de protester contre cette décision inique, liberticide, arbitraire, autoritaire et tyrannique, en ne cédant ni à la menace, ni au chantage, car c’est notre vie personnelle et l’avenir de nos enfants qui sont en jeu..
En prenant de telles mesures, le Gouvernement vise ni plus ni moins, qu’à la destruction de nos entreprises et de nos emplois, et à la déstabilisation de la paix sociale et de notre vivre ensemble.
Le RÉSACTRAV-FORCE 7 condamne sans réserve les menées subversives du Gouvernement et l’invite sans délai à retirer purement et simplement l’ensemble des mesures prises, qui ne sont rien d’autres que la provocation.
Le RÉSACTRAV-FORCE 7 appelle les travailleurs, travailleuses et l’ensemble des populations gabonaises à s’y opposer énergiquement et à rester mobilisés, la paix sociale en dépend.
Pour le RÉSACTRAV-FORCE 7
Alphonse NONGA ÉPOMA, Président de la CGSL-LO