Gabon : Clôture de l’Atelier de formation des membres du MNDE sur la prévention et la lutte contre le discours de haine.

Après deux jours (21-22 juin) d’intenses travaux, l’Atelier de renforcement des capacités des membres du Mécanisme National de Dialogue et d’Echanges (MNDE) sur les outils de prévention et de lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence, s’est achevé cet après-midi dans les locaux de la Maison des Nations Unies à Libreville.

En effet, les participants parmi lesquels les représentants de la Haute Autorité de la Communication (HAC), du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), du Conseil Gabonais des Elections (CGE), du Cercle des Patrons de la Presse Privée en Ligne (CPPPL), des Magistrats, des professionnels des médias, se sont imprégnés du projet de stratégie régionale et de plan d’action pour la prévention et la lutte contre les discours de haine en Afrique Centrale. Une stratégie qui s’inscrit en droite ligne avec l’actualité politique, socio-économique et culturelle, qui fait écho aux crises identitaires mettant en exergue la prolifération des discours d’intolérance et de rupture de la cohésion sociale. De plus, les participants ont discuté du cadre normatif de lutte contre le discours de haine, examiné les défis de la lutte contre le discours de haine et d’incitation à la violence dans le contexte gabonais, échangé sur le rôle et de la responsabilité des acteurs dans la lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence.

Par ailleurs, ils ont fait des propositions sur des exemples des messages clés de lutte contre les discours de haine. Ces derniers ont aussi fait une proposition de feuille de route à moyen et long terme. Il s’agit entre autres de la mise en place d’une task force hate speech au sein du MNDE suivi et évaluation de la feuille de route, l’élaboration et la diffusion des messages clefs sur le numérique utiliser le potentiel des créateurs de contenus et les influenceurs locaux, l’élaboration d’un lexique des termes génériques et autres éléments de langages haineux.

Force est de reconnaître que les participants ont une meilleure compréhension du discours de haine en droit international des droits de l’Homme, et qu’ils peuvent l’adapté au contexte gabonais.

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