L’affaire SEEG-Veolia-Etat gabonais ne relève plus aujourd’hui de la politique ou encore de l’économie, mais tout simplement du domaine de l’environnement. Raison pour laquelle le point de presse rendu possible par les membres de Croissance saine environnement(CSE), du Réseau des Organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique Centrale(ROSCEVAC), du Haut Conseil des Acteurs non-étatiques du Gabon(HCANEG), et l’Observation des Droits et de la Démocratie en Afrique Centrale(ODDAC) permet de faire la lumière.
La société civile par le canal du président de l’organisation non-gouvernementale (ONG), Croissance saine environnement (CSE), Nicaise Moulombi est monté aux créneaux pour dénoncer ce qu’il avait déjà fait depuis des années à savoir la pollution de l’environnement par le groupe français Véolia au Gabon. Un sujet qui concerne bien la société civile en charge de la protection de l’environnement parce que détenant une expertise en la matière, au moment où le débat a été rendu public.
Dans cette polémique qui oppose le groupe français Véolia à l’Etat gabonais, et à présent la société civile, laquelle avait déjà fait des dénonciations des pollutions causées par ce groupe dans le monde et au Gabon rien n’y fait, quelques années après l’histoire a fini par donné raison à l’ONG croissance saine environnement(CSE), malheureusement les gabonais sont amnésique.
Ainsi, la société civile par la voix du président de l’ONG croissance saine environnement (CSE), invite les autorités à la mise en place d’une commission (gouvernement, Véolia, collectivités locales, et l’observatoire de promotion de développement durable, de produits et services des industries du Gabon (ODDIG) pour réaliser les diagnostics quantitatifs des sites de Véolia de 2007 à 2018 suivi d’une enquête sur la satisfaction de la qualité du service fourni aux usagers.
« Comme recommandations, nous demandons la publication des contrats et l’ensemble des annexes confidentielles ; la progression du cadre juridique et réglementaire pour une application effective de la loi sur la protection de l’environnement et rendre plus robuste la fiscalité environnementale par l’application des outils économiques pour la préservation de la biodiversité et des services écosystémiques ; l’organisation d’un forum national de l’économie des pollutions et des déchets en vue de structurer et développer des filières viable génératrices de revenus et d’emplois… » a souligné Nicaise Moulombi, président de l’ONG croissance saine environnement.
Il est connu de tout le monde que le groupe Véolia n’a jamais respecté l’environnement aussi bien en France, en Afrique qu’au Gabon. Dans ce contrat de dupe tous les anciens ministres proches du dossier et les anciens premiers Ministres devraient rendre des comptes au moment où le monde a le regard tourné vers le Gabon.