Invitée de l’émission « Face à vous » du 4 juin dernier, le Ministre de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation professionnelle, Porte-parole Gouvernement, Madeleine Berre, a affirmé que les nouveaux centres de formations en construction dans l’ensemble du pays, peuvent répondre aux besoins des entreprises installées au Gabon. Sauf que, la question du dynamisme de l’économie gabonaise et ses entreprises suscite moult questionnements.
Libreville, Port gentil et Franceville vont abriter plusieurs centres de formations pour réduire le chômage et permettre aux jeunes gabonais d’être autonomes. A « l’Emission Face à Vous », le ministre de la formation professionnelle a rassuré les gabonais sur les possibilités pour les jeunes sortis desdites écoles de trouver un emploi. Cependant depuis la crise sanitaire, la grande majorité des entreprises installées dans la zone économique spéciale de Nkok, connaissent des difficultés. En cas de prolongement de la pandémie ces difficultés peuvent s’accentuer. Résultats des courses, les jeunes formés, censés être recrutés au sein desdites entreprises risquent de gonfler les rangs des chômeurs. En dépit du fait que, certains selon les spécialités pourront se mettre à leur propre compte.
« Aujourd’hui nous avons cinq centres construits dans le cadre des financements extérieurs. Un premier financement avec la banque Eximb bank avec lequel nous avons construit trois centres d’une capacité de 1000 places, dont le centre de Nkok vient d’être opérationnalisé et le centre Mvengué qui le sera en fin 2021 et celui Ntchengué qui le sera plus tard. Il y a deux autres centres construits à Nkok avec le soutien de la banque mondiale là encore dans des secteurs différents », a déclaré le Ministre de la Formation Publique, Madeleine Berre. Des centres de formation qui devraient répondre aux besoins du marché de l’emploi, et permettent aux jeunes, dit-on d’être autonomes