La question du financement du championnat national de football de première et deuxième division était encore au centre des discussions entre la tutelle, la fédération, la linaf et les acteurs majeurs du football gabonais mercredi dernier au Palais des Sports de Libreville.
« Cette année encore l’Etat va devoir financer le championnat » a affirmé le ministre d’Etat, Ministre des Spots Alain Claude Bilie By Nze au cours des échanges. Toutefois sur les 2 milliards nécessaires à l’organisation de cette compétition le ministre d’Etat, ministre des Sports a expliqué qu’il ne disposait que qu’un milliard.
« Le ministère ne dispose que d’un milliard, je n’ai pas d’autres fonds inscrit dans ma ligne budgétaire, je ne saurai vous promettre autre chose, j’ajoute au passage que je ne souhaite pas que le championnat démarre pour s’arrêter après, nous devons trouver des formules pour permettre le tenue du championnat avec ce que nous avons en terme de finance » a explicité ABBN aux représentants de la fédération et de la Linaf.
Cependant le ministre a tenu à indiquer les positions de l’Etat qui sont au nombre de cinq. Tirer les conséquences sur l’expérience du championnat professionnel financé entièrement par l’Etat, ce championnat n’a pas permis d’atteindre les objectifs assignés ; la mise en place des infrastructure sur l’ensemble du pays ; ce championnat n’a pas permis aussi de nourrir l’équipe national de manière qualitative et quantitative, ensuite mettre l’accent sur le sport amateur, avec au centre la formation et la détection des talents tout en renouant avec les compétitions provinciales et locales.
Il est donc nécessaire et impérieux de repartir aux fondamentaux dans cette optique la contribution des sponsors et mécènes qui participeraient au financement du sport en général.