C’est la solution préconisée par Dieudonné Minlama Mintogo, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016 et président de la formation politique ensemble pour la république (EPR), aux fins de sortir le football gabonais de son coma. Sur sa page facebook et devant les médias l’homme politique a exprimé les frustrations des gabonais quant à la mauvaise gestion du football et à la situation de crise qui sévit dans cette discipline.
« Désolation, colère et désillusion « : voici ce que les gabonais et les gabonaises ont vécu ce weekend avec le feuilleton funeste concernant la nomination, précipitée et sans accord préalable, de l’ancien international Pierre Aubame «Yaya» à la tête des Panthères du Gabon’’, selon Dieudonné Minlama Mintogo.
» Au- delà des sentiments, des ressentiments, des accusations, des tentatives des explications et des polémiques de tous ordres, une chose me parait claire : cette mini-crise a le mérite de mettre à nue les lacunes et les insuffisances de ceux qui ont la charge de gérer le sport en général et le football en particulier dans notre pays. Cette mini-crise nous rappelle aussi que la seule confirmation de Daniel Cousin comme sélectionneur est très loin de constituer une solution à la grande crise dans laquelle baigne notre football depuis plusieurs années. Refuser de tenir compte des critiques de Pierre Emerick Aubaméyang et, vouloir en faire un non-évènement, parait tout aussi, à mes yeux, contre- productif, irresponsable et puéril. Il ne s’agit pas ici de diviser, ni d’exclure ou encore moins de tenter d’isoler les uns ou les autres mais d’unir toutes les forces pour avancer. Ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fait baisser la température » a- t- il soutenu. Et de poursuivre » la crise est là. Elle est mure, large et profonde. Nous devons y faire face avec courage, détermination et honnêteté. Aussi, au- delà des urgences du moment, j’appelle les plus hautes autorités de la République, à se saisir désormais de ce dossier.
On ne mobilise pas autant de moyens (organisation de 3 Can) dans un secteur pour ne récolter que des broutilles et s’en contenter : la révolte est obligatoire et républicaine ! L’organisation des « Etats Généraux sur le Football » avec la participation effective de toutes les parties prenantes (footballeurs, supporteurs, presse, dirigeants, gouvernants, secteur privé, associations, experts…) me parait nécessaire pour trouver une solution définitive et durable à la grande crise actuelle. La crise est mure.
« On ne peut plus se contenter de plâtrer au regard des sommes importantes investies par le gouvernement dans le football au cours de ces dix (10) dernières années ( deux Can et une Can des cadets ), de l’importance du football dans la construction et raffermissement de l’unité, et compte tenue de l’influence sans cesse grandissant du sport dans la diplomatie mondiale; aucun leader, aucun dirigeant, aucun gabonais ne doit rester insensible devant l’agonie de notre football. »
Ce cri de détresse représente les pleurs de toute la nation gabonaise, vivement que les plus hautes autorités de la république s’ en saisissent mais à Gabao c’est l’heure de la campagne et malheureusement l’équipe nationale devra faire seule pour espérer se qualifier parce que chez nous la politique est au- dessus de tout.