Faustin Boukoubi a-t-il livré Tony Ondo Mba ?

Cette question vaut son pesant d’or aujourd’hui. Car les faits sont assez troublants. Lorsque le député de la commune de Bitam s’est présenté dans les bureaux de l’assemblée nationale pour s’enquérir des modalités administratives pour réintégrer l’hémicycle, le PAN lui aurait suggéré de repasser, arguant d’une journée pleine. Or, l’urgence était signalée car Tony se savait déjà traqué par les fins limiers des Services depuis sa sortie du gouvernement. Et le fin Boukoubou ne pouvait l’ignorer.

C’est presque sur le perron de l’Assemblée et après avoir rencontré le PAN, qu’il sera cueilli à chaud. La suite, on la connait. Comble de cynisme, le même Boukoubi se fendra d’un communiqué, le soir, pour exiger du gouvernement des explications qui viendront le lendemain par le truchement du procureur de la république Patrick Roponat. Peine perdue. C’est lui, Boukoubi alors SG du PDG qui avait lancé une guerre ouverte contre l’Ajev et son leader au motif que l’homme de Pana soupçonnait cette association de vouloir phagocyter le PDG et le retrait de son poste de SG, à sa demande, n’est pas étranger. S’offrir ainsi sur un plat d’or l’argentier de l’Ajev, pressenti pour être candidat à la présidentielle 2023 ne serait que « justice ».

Paul Essonne

Journaliste

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