Extorsions dans les centres hospitaliers publics.

Dans les hôpitaux, les  centres de santé  et les dispensaires, on observe dans certains services, un phénomène qui passe sous silence et qui devient pratiquement une norme : de l’extorsion.

 En effet, les  populations sont victimes des abus de bons nombres agents publics du secteur de la santé usant de leurs positions ou de leurs métiers pour se faire des sous  sur les dos des patients majoritairement des personnes économiquement faibles. Les femmes enceintes ou en maternité en sont souvent les victimes des ces abus. Les frais de consultation d’une visite prénatale sont déjà versé à la caisse ou à la réception d’une structure hospitalière pour quoi payer le doigté(le touché) auprès d’une sage femme ?  Pour les femmes enceintes  n’ayant pas été honorées à un rendez- vous de vaccination ,  pour leurs  bébés, un rendez vous de peser, seront  toutes obligées de débourser une somme de 1000 f CFA pour être reçues.

Autre moyen d’extorsion, le personnel du service maternité nurserie exigeant à chaque maman de n’installer  sur la balance que de la couche carrée uniquement. Si une maman n’en a pas on lui en proposera une à hauteur de 1000 f CFA également. Pourtant le pagne apporté par la mère et la couche carrée exigée par le personnel sont tous deux des tissus légers et appropriés. Ce qui intrigue les patients, c’est que ce système devient une norme à laquelle se sont habituées les mamans. Alors qu’il n’en est pas le cas. Si cela en était une, le personnel aurait effectué remis des factures ou des reçus aux patients après qu’ils aient payé les fameux 1000 f CFA. Ces structures n’ont presque  jamais de sparadrap, de seringues  de thermomètres, de glucosés  gratuits et disponibles pour les malades. Les petits stocks sur les lieux seraient souvent « personnels »  et « non  fournis par le ministère de tutelle ».Une chose qu’ils veulent faire comprendre aux patients

Toutefois, on se demande si ce commerce ne serait pas une organisation de la hiérarchie des ces structures  hospitalières pour se faire un peu de sous afin d’arrondir des fins du mois ?  Que dit le ministère de la santé pour  ces cas d’extorsions ?

Paul Essonne

Journaliste

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