Entretien avec Aminata Ondo Méthogo.

En marge, du bras de fer partenaires sociaux et ministère de la fonction publique, un des leaders syndicaux en la personne d’Aminata Ondo s’est exprimée sur la situation qui prévaut au Gabon. Cette dernière a précisé que les agents grévistes de l’administration publique observent un mouvement de protestation depuis une semaine.

En effet, l’objectif de cette grève est d’obtenir : La régularisation des situations administratives des agents ; L’octroi des postes budgétaires ; La régularisation des retraités ; La régularisation de la situation des agents de la main d’œuvre non permanente ; Le paiement des rappels et la régularisation de la situation agents partis en stage.

Ces situations interpellent le bloc syndical, et doivent, interpellées le gouvernement. Force est de constater que malgré les instructions du Chef de l’Etat, les choses perdurent dans le négativisme, et ce depuis 2015.

En effet, la situation de grogne sociale a pris de l’ampleur, car la précarité a augmentée et touche les fonctionnaires, les diplômés, les chômeurs, et même les sans diplômes. Pourtant, des milliards de francs CFA détournés sont aux mains de certains membres du gouvernement.

Pour madame Aminata Ondo, les choses ont changés quelque peu au niveau de la fonction publique avec l’audience accordée par madame le ministre Berre. Cette dernière a réaffirmée son engagement à trouver des solutions idoines aux problèmes légitimes exposés par les agents publiques. La syndicaliste a affirmé que les grévistes de l’administration sont désormais en attente de l’annonce de l’ouverture officielle des négociations.

En effet, la feuille de route du mouvement de grève est là et tient la route. Précisons que les problèmes sur la table concernent autant le ministère de la fonction publique que le ministère budget, une incidence financière y en découle.

Madame Aminata de préciser que tout ce qui sera avant, pendant et après les négociations doit tenir compte des partenaires sociaux. Car si les syndicats des affaires sociales, de la communication, et bien d’autres n’étaient pas rentrés en grève, il n’y aurait pas eu cet appel à la négociation. Disons-le, c’est depuis 2017 que les partenaires sociaux attendent le dialogue social des agents publics.

L’urgence aujourd’hui est de régler les problèmes du quotidien des gabonais.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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