Lors de son bref passage au ministère du Travail, Arnaud Calixte Engandzi avait initié une opération de recensement des travailleurs étrangers du secteur formel Gabonais.
Cette opération lui aurait coûté sa mutation dans un autre ministère et aurait été suspendue.
Pourtant cela aurait permis de découvrir plusieurs cas de fraudes répréhensibles et de revisser le code du travail et les sanctions qui vont avec contre les faussaires.
Notre évaluation de ce dossier a découvert que plusieurs étrangers, non seulement en situation irrégulière sur notre territoire, utilisaient en plus frauduleusement des fausses pièces d’état civil gabonais (fausses cartes nationales d’identité, faux passeports, fausses cartes de sejour, faux permis de conduire…), ce qui est considéré comme des actes répréhensibles.
II est important que les autorités compétentes enquêtent sur cette situation et prennent les mesures appropriées en fonction des lois et des règlements en vigueur dans notre pays.
En effet, outre que ces faussaires en liberté occupent les emplois des gabonais, ils trompent également leur employeur et obèrent la sécurité sociale gabonaise en y touchant des pensions retraites.
Au moment où les retraités maltraités ont peine à toucher leurs pensions, il est urgent qu’une enquête dans les entreprises soient menée pour découvrir sans trop de peine ces délinquants. Ce qui permettrait de renflouer un tant soit peu les caisses de notre sécurité sociale.
À la veille de l’élection présidentielle cruciale, les candidats à cette élection présidentielle d’août 2023 ne devraient-ils pas se prononcer pour protéger l’emploi des gabonais dont le taux de chômage avoisine les 40% et surtout chez les jeunes.
L’alerte sur cet important et urgent dossier est donnée, place à l’action.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL