Avec la tenue d’un atelier (du 6 au 11 novembre 2023 à Libreville) sur la finalisation de la rédaction du premier draft du plan sectoriel de l’éducation, le CTRI a bien saisi l’enjeu de l’amélioration du niveau d’éducation, soit pour des questions d’équité, soit plus sûrement pour des raisons d’amélioration de la qualité de la main-d’œuvre et de la compétitivité de l’économie nationale, considérations qui se sont cristallisées depuis des années.
En effet, le projet d’appui à l’élaboration du plan sectoriel de l’Education s’étale sur deux pans. Le premier pan concerne la production d’un annuaire statistique, notamment celui de 2018-2019. En revanche, dans le second pan, il s’agit d’élaborer le plan sectoriel proprement dit. Compte tenu des nouveautés, il est naturel d’actualiser certaines données qui correspondent à la vision des nouvelles autorités de la transition. Rappelons que le plan sectoriel est un plan qui consiste à effectuer un exercice de planification, en programmant des actions, des activités qui tiennent compte du diagnostique, c’est-à-dire l’analyse de la situation avec des axes de solution. Cela afin que le ministère de l’Éducation nationale puisse avoir un outil de planification d’aide à la prise de décision. Si l’histoire récente des réformes de l’Education permet de dégager un certain nombre d’enseignements, elle incite à rappeler l’importance du contexte social et politique qui explique les réticences, voire l’enlisement des politiques conduites.
Ainsi, les experts du bureau régional de l’UNESCO, les consultants nationaux, les membres de l’équipe technique du ministère de l’Éducation nationale, les chefs de circonscription scolaire, les représentants des DG centraux et départementaux participeront à l’élaboration du plan sectoriel avec des priorités et des orientations stratégiques. Ces derniers vont élaborer des modèles de simulations financières, en consultant différents responsables techniques afin de consolider l’ensemble des décisions.
