Autrefois, plusieurs enfants issus de familles pauvres se battaient pour avoir 10/20. Ce nonobstant les conditions de vie et d’apprentissage extrêmement difficiles.
Un enfant qui a internet et des répétiteurs a-t-il les mêmes chances que cet élève D’ELATA-BAKOTA (sans eau ni électricité) qui doit prendre une torche pour étudier ? Cet enfant dont la moyenne a été mal calculée et dont les parents illettrés subissent les à tort les foudres d’une administration incompétente qui use de dictature et non de pédagogie ?
De quel excellence parle-t-on, lorsque que pour le même trimestre un élève apprend dans deux classes différentes au motif que l’administration de l’établissement le déplace d’une classe à une autre ?
De quelle excellence parle-t-on lorsque la liste des erreurs pédagogiques est non exhaustive madame le Ministre ?
A Ovan où j’exerce, les conditions, les aberrations pédagogiques sont légions.
Je retiens une seule chose, vos inspecteurs ne font pas leur travail encore moins certains responsables d’établissements.
Pensez-vous qu’une décision consensuelle ou unilatérale dépourvue de sagesse humaine, mais pourvue de dictature soit la solution ?
L’Homme vit de sa parole et non de son pouvoir.
Attention à ce que vous faites. 99% des gabonais vous observent.
Placide Landry MVIÉNÉ EKOGHA, Éducateur spécialisé.