Si on cherchait une preuve qui montre qu’on n’est loin de sortir du Pouvoir BONGO-PDG, la demande présentée au Président de la Transition par les présidents des deux chambres transitoires du parlement relative à l’augmentation du nombre des politiciens dans leur chambre en fait foi.
Cette demande, choquante pour le peuple gabonais, montre bien que les reflexes PDGistes sont difficiles à soigner.
En effet, lorsqu’on sait les effets produits par les lois iniques votées par les parlementaires bongoistes, leur incapacité à contrôler le pouvoir exécutif (tête de l’exécutif et le gouvernement), et à évaluer les programmes contenus dans les lois de finances, et lorsqu’on se remémore que les parlementaires étaient devenus des représentants des partis politiques et non plus ceux des électeurs et des électrices de leurs circonscriptions, dont la Représentation Nationale, on ne peut qu’être choqué de la manigance en préparation qui consiste à revenir sur une assemblée nationale des godillots, une chambre d’enregistrement décrédibilisée représentante des partis politiques.
C’est un luxe que les gabonais ne peuvent de nouveau offrir aux politiciens.
Après 63 ans de domination et de gestion médiocre des politiciens, il est temps d’essayer aussi les militaires et la société civile.
Concrètement, il n’est pas question que les politiciens soient représentés à plus de 75% dans chacune des chambres du parlement. C’est pourquoi nous sollicitons une révision de la Charte de la Transition pour diminuer les quotas de ces politiciens qui ont échoué.
Qu’ils assument tous leur passif
Le vrai débat est là.
Par PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL