« Désengagement et démission de l’Etat émergeant » par Guy Nang Bekale.

J’aimerais savoir ce que pensent les gouvernants gabonais en voyant les vilaines et bouleversantes images des routes du pays. L’ensemble des réseaux routier urbain et national est complètement pourri. Il cause des remords et la mort aux usagers, les dommages aux véhicules et les difficultés aux sociétés, en particulier aux assurances.

L’état de délabrement catastrophique des voiries urbaines et des routes interprovinciales confirme absolument l’échec de la politique du PDG-Emergent.

De quelles actions sont fiers les dirigeants du Gabon? Quels chantiers d’infrastructures sont en cours d’exécution ou en voie de finition actuellement au Gabon? Le résultat est nul, nul et nul. Et dire que l’équipe au pouvoir veut continuer à se maintenir aux commandes du Gabon. Il est temps qu’un autre groupe de compatriotes accèdent à la direction du pays pour expérimenter une autre façon de faire.

Le pouvoir actuel est totalement disqualifié parce qu’incapable de développer et de transformer le pays.

Tout se passe comme s’il n’y avait plus d’Etat au Gabon. On parle de Paix. Pour bâtir la paix, tout pouvoir Exécutif doit écouter, respecter, servir le peuple et satisfaire ses besoins basiques.

La paix n’a de sens que si les populations vivent dans la tranquillité, le bien être et la sécurité morale, matérielle, alimentaire, financière et sanitaire.

C’est pitoyable, honteux et humiliant de savoir que les peuples du monde entier voient les dégoûtantes images des routes de l’un des premiers pays pétroliers de l’Afrique francophone, l’Eldorado africain !

Questionnement : les gouvernants gabonais traitent et résolvent quelles problématiques? Quand commenceront-ils à améliorer les conditions d’existence de citoyens? Quels sont leurs projets et leurs actions prioritaires ? Est-il sage et intelligent de lancer le chantier de la Transgabonaise sans au préalable réhabiliter les routes existantes qui sont totalement défoncées, délabrées et impraticables?

Il est mortel de demeurer impuissant face à la dérive de son pays.

Mais Dieu merci, nous sommes tous mortels……..

Guy Nang Bekale, Dr d’Etat en Sciences Politiques

Paul Essonne

Journaliste

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