C’est en plein exercice de ses fonctions qu’un journaliste de Média Afrique News s’est fait sauvagement agresser et brutaliser le vendredi 10 mai dernier à Angondjé dans la commune d’Akanda par des agents de la Brigade de Recherche et d’intervention’’ BRI’’ suite à une interpellation des ressortissants étrangers qui aurait eu lieu non loin de l’endroit où un groupe de journaliste se trouvait en reportage.
En effet, les faits se seraient déroulés au cours d’un reportage effectué par un groupe de journaliste dans la commune d’Akanda à Angondjé ; nous rapporte nos confrères du média panafricain. Des agents de la BRI à bord d’un véhicule immatriculé HX-527-AA ont fait irruption à un jet de pierre de l’endroit où se trouvaient ces derniers. Les policiers semble t- ils dans une mission de terrain, auraient procédés à l’interpellation des ressortissants étrangers.
Au moment de l’opération, ces journalistes présents sur le lieu auraient été interpelés par la même occasion et invités à présenter un certain nombre de documents. Suite aux ordres des policiers les journalistes demanderont à leur tour une preuve qu’ils avaient bien en face d’eux des agents de police. Chose étrange, les soi-disant policiers auraient aussi refusé de présenter leurs cartes professionnelles proférant des menaces ce qui produira des effets
dans la suite des évènements.
Alors qu’ils se rangeront du bas coté de la route principale, et que l’un des journalistes se saisira de son téléphone portable afin d’effectuer une transaction mobile, il sera tout de suite pris de court par des coups de poings sur la poitrine. Par la suite un agent qui pensait avoir été filmé en pleine exercice de ses fonctions exigera de voir le contenu du téléphone.
Ce à quoi notre confrère s’opposera tout en exigeant de voir les documents qui prouvaient qu’il s’agissait bel et bien des agents de la BRI. Ce sera le point de départ d’une forte altercation entre ce groupe de journalistes et les supposés agents de la Brigade de Recherche et d’interpellation. Dans le feu de l’action un de
nos confrères sera roué de coups puis menotté et soulevé avant d’être jeté dans le véhicule des agents comme un animal sauvage. ‘’Ils m’ont fait rentrer de force dans le véhicule et j’en suis blessé à la lèvre, ils m’ont étranglé et j’ai très mal à la gorge’’ témoignage de notre confrère.
Conduit de force au poste du Cap Esterias, le journaliste roué de coups présentera son téléphone sous la contrainte. Après vérification du contenu, il trouve qu’aucune image n’avait été prise mais après cela ils refuseront de restituer l’appareil au journaliste, et continueront à le rouer de coups. En déclarant « Même si tu dis que tu es journaliste, tu vas montrer que tu es journaliste parce que vous les journalistes on vous connait » ; Des propos qui ne manquent pas de soulever des préoccupations importantes quant au respect des droits de la presse et l’abus de pouvoir dont font preuves les autorités en cette période où le CTRI prône pour la restauration des institutions .