Dénonciation de l’instrumentalisation des institutions par le PLC.

Le parti de l’opposition Pour le changement (PLC) a dans un communiqué de presse paru le mardi 15 janvier 2019, dénoncé l’instrumentalisation des institutions du Gabon au profit du régime en place. Entre prestation de serment d’un président « passif » et un Conseil des ministres avorté, le Secrétaire exécutif du PLC a indiqué que cette journée du 15 janvier n’était rien d’autre qu’une provocation de plus.

« Le PLC déplore cette instrumentalisation des institutions de la République au profit d’une logique de conservation stérile du pouvoir. La communication sur la journée du 15 janvier 2019 qui avait pour but de normaliser le pouvoir usurpé, n’est en réalité qu’une provocation de plus. La théâtralisation scandaleuse et terriblement inquiétante des institutions de la république devrait s’interroger chaque gabonais », a déclaré Ange Kevin Nzigou, le secrétaire exécutif du PLC.

En effet, selon ce dernier, la comparaison des deux cérémonies serait suffisamment éloquente pour dénoncer l’incapacité du chef de l’Etat à continuer à assumer sa fonction de président de la République. « Lors de la première prestation organisée sous son inspiration, Ali Bongo avait un rôle actif. Il est affligeant de noter le rôle profondément passif joué ce 15 janvier 2019 », a-t-il expliqué.

Appelant à une prise de conscience collective, le parti Pour le Changement invite les gabonais à se « réveiller ». « Le constat de la situation du pays après plus de deux mois de vacance du pouvoir présidentielle et l’incapacité flagrante du pouvoir à être à la hauteur des valeurs de la République, fait reposer la solution d’une sortie de crise sur l’engagement actif du peuple » a-t-il conclu.

Chimène Okome

Journaliste

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