Le mardi dernier, un atelier crucial s’est tenu dans la capitale gabonaise, dans le cadre de la Semaine de l’Environnement. Cet événement vise à améliorer le suivi et l’établissement des rapports pour la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification. Ce rassemblement représente une étape significative pour le Gabon dans ses efforts pour contrer la dégradation des terres.
Les travaux de cet atelier, inscrits dans les activités de la Semaine de l’Environnement, sont destinés à renforcer les capacités institutionnelles et professionnelles des acteurs nationaux. L’objectif principal est de doter ces derniers des outils nécessaires pour une gestion efficace des données relatives à la désertification. Cette initiative est primordiale pour le Gabon, où la gestion durable des terres est essentielle pour la préservation des écosystèmes locaux.
Delphin Mapaga, secrétaire général du ministère de l’Environnement, a précisé les ambitions du projet : « Le projet sur le renforcement des capacités institutionnelles et professionnelles au niveau national pour lequel nous sommes réunis ce matin, vise à présenter l’outil de standardisation des données biophysiques, les procédures de collecte, d’analyse, d’établissement des rapports et de leur insertion dans la plateforme Prais4. » Cette plateforme est cruciale pour la standardisation et la diffusion des données environnementales à l’échelle internationale.
M. Mapaga a également souligné l’importance de ces rapports pour alerter les plus hautes autorités gabonaises et la communauté internationale sur les impacts concrets de la dégradation des terres. La collecte et l’analyse de ces données permettent non seulement de comprendre l’étendue du problème, mais aussi de mettre en place des stratégies efficaces pour y faire face. L’atelier met donc en lumière la nécessité d’une collaboration accrue entre les différentes parties prenantes.
La restauration des terres constitue un pilier central de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030). Cet appel mondial vise à encourager la protection et la revitalisation des écosystèmes, un objectif crucial pour atteindre les Objectifs de développement durable. Le Gabon, en participant activement à ce projet, réaffirme son engagement envers ces objectifs mondiaux, démontrant ainsi sa volonté de lutter contre la dégradation des terres et de promouvoir une gestion durable des ressources naturelles.
L’atelier de Libreville marque une avancée significative pour le Gabon dans ses efforts pour combattre la dégradation des terres. En renforçant les capacités nationales et en améliorant les outils de suivi et de rapport, le Gabon se positionne comme un acteur déterminé de la lutte contre la désertification. La synergie créée par cet événement augure de solutions prometteuses pour la gestion durable des terres et la préservation des écosystèmes.