Depuis la maladie d’Ali Bongo Ondimba, le débat n’est pas très bien centré. En République gabonaise il n’existe pas de contrainte en terme de temps, qui oblige au constat de la vacance du pouvoir. Tout ce que les opposants réclamant est vide et totalement creux : A propos que dit la Constitution au sujet de la vacance du pouvoir et de son délai ?
Selon Maitre Paulette Oyane Ondo « Aucune disposition constitutionnelle ne prévoit un délai quelconque pour constater la vacance de pouvoir » ( si la fatigue sévère d’Ali Bongo s’éternise ou se transforme en autre chose).
« Pour constater la vacance de pouvoir, il faudrait que la Cour Constitutionnelle soit saisie par l’Assemblée Nationale » Malheureusement ou heureusement c’est selon l’Assemblée Nationale n’est pas constituée puisque nous sortons des élections couplées locales et législatives. Quand une nouvelle assemblée sera constituée, le PM devra donner sa démission au Président de la République et c’est là que l’affaire devient intéressante. Comment Issoze Ngodet donnera sa démission à un Président absent au sens d’incapacité. Aussi, continue-t-elle à nous éclairer « dans un pays avec un président absent aucune loi ne peut être promulguée ». Dura lex sed lex et avalez-le tout cru les mécontents ; même Ping a peur aujourd’hui d’avancer sur le terrain glissant qu’est devenu Gabao ce ne sont pas les bras-cassés et leurs colibris qui auront la parole.