Covid-19/ 34eme sommet UA : quels sont les effets à long terme des vaccins ?

Depuis ce week-end, les 55 chefs d’États africains participent au 34ième sommet de l’Union Africaine par vidéoconférence. Au centre des débats, la mise en place des stratégies en vue de la vaccination du continent africain. Une vaccination et des vaccins, dont les retombées à long terme ne sont toujours pas connues par les chercheurs. Néanmoins dans le court terme, certains vaccins ont fait des victimes et provoqué des malaises aux personnes vaccinées.

En effet, les différents vaccins que les chercheurs européens, américains et asiatiques veulent imposer au monde ont été évalués par des essais cliniques et jugés sûrs par les autorités. Malheureusement, quelques mois après les essais cliniques, des effets indésirables ont été enregistrés, l’on parle des douleurs à l’épaule, fatigue, maux de tête et courbatures entre autres. Mais pour ce qui est du long terme, aucun chercheur ne peut affirmer avec précision qu’il n’y a pas des effets indésirables. Jusqu’à présent, ce sont surtout les vaccins à ARN messager des laboratoires Pfizer-BioNTech et Moderna qui ont été utilisés, ainsi que le vaccin à vecteur adénovirus d’Oxford-AstraZeneca, dans certains pays européens.

La population africaine, notamment celle de l’Afrique subsaharienne, dont le nombre de décès liés au Covid-19 n’est pas aussi alarmant, conteste et refuse ces vaccins. En cause, la fiabilité desdits vaccins et les effets indésirables à long terme, qui ne sont toujours pas connus par les chercheurs. Des inquiétudes qui semblent ne pas être la tasse de thé des dirigeants africains. Qui, lors de ce 34eme  sommet de l’Union Africaine, se sont penchés sur la situation sanitaire du continent  en mettant un accent particulier sur les stratégies pour faire vacciner les Africains. Quelles sont les politiques ou mécanismes qui ont été mises en place dans le continent pour préparer le peuple africain à des vaccins, dont les pays d’accueil n’arrivent pas à s’accorder les violons sur l’efficacité  et les effets indésirables à long terme ? Comment peut-on demander à une personne bien portante d’accepter de s’administrer un vaccin dont nul ne peut connaître les effets à long terme ?

Selon certains chercheurs, les évènements qui se produisent après un vaccin ne peuvent pas être forcément imputés à la vaccination. C’est pourquoi, disent-ils, il est nécessaire de connaître les antécédents médicaux des malades ou des personnes à vacciner. Les pays africains vont-ils procéder à des examens médicaux avant la vaccination des populations ?

Autant de questions, qui devraient  faire l’objet d’un véritable débat lors de ce sommet de l’Union Africaine. Surtout que, dans certains pays, le peuple n’a jamais été consulté sur les mesures à prendre pour lutter contre cette pandémie.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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