Dans le souci de restaurer les valeurs institutionnelles le CTRI vient à la rescousse des épargnants épleurés depuis plusieurs années en prévoyant 13,7 milliards de francs Cfa pour l’année budgétaire 2024 afin de sauver la Postbank gabonaise et Africa n*1, deux entreprises ayant connu un déficit sans précédent .
En effet, pour la Postbank dont le projet de liquidation était déjà lancé en 2017 et a fait faillite en 2019, le CTRI a inclut dans la loi des finances 2024 10 milliards pour éponger partiellement la dette de la poste envers les populations gabonaises afin de redorer non seulement la dignité des compatriotes mais également l’image même de la poste gabonaise et vouloir sauver le reste des épaves du bateau qui avait chaviré en 2019 et dont beaucoup de naufragés se sont vus abandonnés à leur propre sort. C’est aussi cela l’action militaire « aller en mission de sauvetage contre vents et marées ».
Les 10 milliards seront distribués entre particuliers ayant fait leur enrôlement auprès de la poste en 20218. Pour des entreprises, la dette redevable par la Postbank s’élève à 9 milliards de francs Cfa. L’Etat est conscient à trouver un terrain d’entente ou accord aves ces différentes entreprises.
Par ailleurs, les épargnants de la Postbank décédés pourront ils voir dans l’au-delà leur famille bénéficier de leur argent ? Ou verra-t-on uniquement leurs noms sur les listes au profit des personnes fictives aux esprits souillés par le manque de patriotisme en exerçant l’adage selon lequel « le mouton broute où il est attaché ».
