Les habitants du Grand Libreville peuvent espérer une amélioration de leur approvisionnement en eau potable suite à l’annonce par le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, d’un contrôle renforcé de la qualité de l’eau distribuée dans la région. Cette décision fait suite à une réunion d’urgence tenue ce jeudi 22 février, où des membres du gouvernement et des experts techniques ont été mobilisés pour trouver des solutions aux plaintes récurrentes concernant le stress hydrique.

Le communiqué officiel de la Primature indique que, en attendant la finalisation de projets majeurs tels que Ntoum7, Kango, et la conclusion du projet PIEAPAL, le gouvernement va intensifier la distribution d’eau dans les quartiers défavorisés en acquérant des camions cubiténaires pour la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG).
Outre l’augmentation de la distribution, les discussions ont également porté sur la qualité de l’eau utilisée à des fins commerciales dans les ménages. L’État s’engage à garantir la sécurité sanitaire en mettant en place un mécanisme rigoureux de validation de la potabilité de cette ressource vitale, permettant aux distributeurs agréés de respecter les normes requises.
La question de l’eau est cruciale pour la survie et le bien-être des populations, souligne le communiqué. Cependant, la distribution actuelle de la SEEG ne satisfait pas pleinement les citoyens, et le problème persiste dans tout le Grand Libreville en raison de défaillances dans le système.
Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Jeannot Kalima, a souligné les difficultés liées à la demande croissante d’eau dans la région. La SEEG produit actuellement 260 000 m3 d’eau par jour, alors que la demande est de 320 000 m3, laissant un déficit qui s’accentue avec la croissance démographique.
Face à ces défis, le gouvernement a lancé plusieurs projets, notamment la construction de nouvelles unités de production d’eau telles que Mbomo 1 et 2, ainsi que Ntoum7 et Kango. Ces investissements, une fois achevés, devraient résoudre définitivement la crise de l’eau à Libreville et dans ses environs, offrant ainsi un soulagement durable aux citoyens confrontés à des pénuries récurrentes.