Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a conduit une réunion cruciale ce vendredi à la Primature concernant la zone de Plaine Orety, où sera érigée la future cité administrative. Un communiqué de la Primature, relayé par l’AGP, souligne l’importance de cette rencontre pour le développement urbain de Libreville.
La discussion a porté sur l’état actuel de la zone destinée à accueillir plusieurs édifices publics. Plaine Orety, située dans le premier arrondissement de Libreville, verra ses anciennes constructions rasées pour faire place à de nouveaux bâtiments administratifs. Ce projet, classé d’utilité publique, a pour ambition de regrouper plusieurs ministères dans un même périmètre, modernisant ainsi le quartier et rationalisant les dépenses de l’État en matière de location de bureaux.
Le projet prévoit l’aménagement de 17 hectares pour héberger de nombreuses structures gouvernementales. Le ministère de l’Habitat, représenté lors de la séance, s’emploie à finaliser rapidement ce dossier. L’objectif est d’accélérer les procédures pour respecter les délais impartis et optimiser les économies réalisées grâce à cette centralisation administrative.
Lors de la réunion, il a été souligné que l’un des enjeux majeurs est de vérifier les indemnités déjà versées aux résidents de la zone. Le ministre de l’Habitat, Ludovic Megne, a expliqué qu’il s’agit de retrouver les documents prouvant les indemnisations antérieures, pour éviter des paiements multiples pour un même terrain. Ce contrôle vise à assurer une gestion transparente et efficace des fonds publics.
Le gouvernement a également rappelé que des indemnisations avaient déjà été effectuées lors de précédents recensements et opérations liées aux bassins versants. En conséquence, toute nouvelle construction par les résidents actuels dans cette zone est strictement interdite. Le ministre de l’Urbanisme et du Cadastre a exhorté la population à respecter cette directive pour permettre une réalisation sans encombre du projet.
Malgré les efforts déployés, le projet de construction de la Cité administrative rencontre une certaine résistance de la part des habitants. Cette opposition pose un défi supplémentaire que le gouvernement doit surmonter pour mener à bien ce projet ambitieux, destiné à transformer durablement le paysage urbain de Libreville.
