Depuis plusieurs années, les populations gabonaises dénoncent la situation dans laquelle se trouvent leurs plantations et villages. Une situation déplorable dont le responsable n’est autre que l’Etat gabonais, qui a décidé de créer les parcs nationaux et de protéger certaines espèces fauniques. Une décision à l’origine de l’exode rural et des conflits Homme –faune. Ce mercredi 15 décembre, à travers des assises, Lee White, le ministre des Eaux et forêts va tenter de trouver de nouvelles solutions.
Le conflit homme –faune semble avoir été rangé dans les tiroirs du ministère des Eaux et forêts depuis 5 ans. C’est le moins qu’on puisse dire après les déclarations du ministre de tutelle qui affirmait que, depuis 2016, 11.959 plaintes ont déjà été enregistrées au Gabon. Des plaintes liées à la dévastation des plantations et habitations par les pachydermes et autres animaux sauvages.
Pour tenter de sauver les meubles, Lee White, le ministre des Eaux et Forêt, va organiser, du 15 au 17 décembre à Libreville, « Les Assises nationales sur la gestion du Conflit Homme-Eléphant ». Au Gabon, depuis de nombreuses années, ce conflit a pris des proportions inquiétantes. Sur la période allant de 2016 à 2020, environ 9000 plaintes écrites et orales ont été enregistrées.
Une situation déplorable qui démontre que les autorités, ces cinq dernières années, ne se sont pas préoccupées des problèmes des populations des zones rurales, en dépit des conflits enregistrés. L’on espère que ces assises iront dans le sens de ramener la sérénité et permettre aux populations de retrouver leurs villages.