CONASYSED: Une assemblée générale ce samedi 3 février pour statuer sur l’avenir du système éducatif

Rentrer en grève dans les semaines qui suivent. C’est là une résolution que peuvent prendre les enseignants membres de la Convention nationale des syndicats de l’éducation (CONASYSED). Une assemblée générale est prévue ce samedi 3 février 2024 pour évoquer des points qui touchent leur fonction. La mobilisation s’annonce cruciale pour l’avenir de l’éducation au Gabon.

Dans un contexte où la crise éducative se fait de plus en plus criante au Gabon, les propos alarmants d’Ouaren Nguema Nguema, dénonçant la précarisation des enseignants et les injustices salariales, soulignent une situation critique qui peut conduire à une action radicale: une grève menée par la CONASYSED.

La dégradation du système éducatif gabonais, couplée à la dévalorisation croissante du statut de l’enseignant, constitue un sujet de préoccupation majeur. A cet effet, Ouaren Nguema Nguema exhorte ses collègues à passer à l’action, mettant fin aux lamentations stériles et à la passivité. Selon lui, il est temps de sortir de sa zone de confort et de faire face à la réalité. A travers un appel à la mobilisation qui circule dans les fora, il souligne avec amertume que pendant que les enseignants se débattent dans la précarité, les militaires voient leurs revenus augmenter, accentuant ainsi les inégalités sociales.

L’appel à l’action est clair : la mobilisation de tous les enseignants est requise pour une Assemblée Générale prévue le samedi 3 février 2024 à l’école Martine Oulabou à 10h. Pour lui, il est temps pour l’enseignant de prendre en main son destin, de revendiquer des conditions de travail dignes et une reconnaissance salariale à la hauteur de l’importance de la profession.

Ouaren NGUEMA Nguema énumère les revendications essentielles pour la valorisation de la profession enseignante : le paiement des rappels de salaires, la régularisation des situations administratives et financières, le paiement des vacations après service rendu, et l’activation de divers avantages médicaux prévus par le statut général de la fonction publique.

Face à l’inaction du gouvernement, le syndicaliste n’hésite pas à évoquer la possibilité d’une grève nationale, soulignant ainsi la détermination des enseignants à faire respecter leurs droits légitimes.

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