Comité de transition pour la restauration des institutions(CTRI)/Clergé

Clergé, que ce qui divise ne soit plus… pour l’amour du GabonL’Eglise, corps de Christ sur la terre est une entité spirituelle certes, puisque venant de Dieu, mais dont la réalité et l’implication sociétales ne peuvent pas être ignorées. Si l’Eglise institution, a été indexé à tort, comme apolitique ce qui est bien vrai par rapport à la législation, mais il n’en
demeure pas moins qu’elle est composée de citoyens à part entière, appelés
Chrétiens, jouissant de tous leurs droits civils et civiques.

Or, depuis un certain nombre d’années déjà, les Chrétiens du Gabon, tous comme leurs autres concitoyens, vivent et réalisent le degré de délitement de la société gabonaise. Prières après prières : (Jérémie 29/7* Psaumes 65/3* 2Chroniques 7/14* Ezéchiel 22/30*) ils ont fini par comprendre que les seules prières ne suffiraient plus pour redresser le
pays. Et surtout que comme pour partout ailleurs, le Dieu des nations cherchait le ‘’qui enverrai-je et qui marchera pour nous ’’ ? Esaïe 6/8.

Appel à la pro activité

Après tant d’années de souffrance, de cris et de douleurs comme dans un rêve, au moment où la nation toute entière ne s’attendait pas. Dieu Lui- même en ce mercredi 30 août 2023, a pris les choses en main en dévoilant son plan. Démontrant ainsi les limites des humains. Même s’il est vrai que Dieu pour accomplir Sa volonté utilise des hommes.

Notre postulat de départ : la gloire et l’action de Dieu, de façon unanime sont reconnues non seulement par le Président du Comité de Transition et de la Restauration des Institutions (CTRI), mais aussi par toute son équipe.

A ce niveau, aucune n’équivoque. Et qu’en est-il du côté des différents membres du Corps de Christ ? Suivront-ils l’exemple d’unité, de discipline et de cohésion donné par le CTRI ? Ayant bénéficié d’un privilège tout à leur honneur, ils ont été reçus les premiers par le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma. Ce qui trace déjà la voie à ‘’la qualité’’ des rapports qui devraient s’installer, parce que reconnaissant le
rôle que doit jouer l’Eglise : la colonne et l’appui de la vérité. Si les premiers moments d’euphorie générale et de grande reconnaissance à Dieu doivent tout aussi nous interpeller sur l’urgence du moment. Cet appel au Clergé, c’est-à-dire à l’Institution devrait être synonyme de mobilisation solennelle, par l’esprit d’unité, éclairé par le même Esprit qui rassemble et sur lequel, l’Eglise s’est toujours appuyé pour entrevoir l’avenir dès maintenant. Car une transition n’est pas quelque chose d’éternel.

Les caractéristiques de l’Eglise

Parce que la proposition de la Charte de la Transition doit être améliorée par l’ensemble des acteurs de la société y compris les acteurs que sont les Chrétiens. Et ils y sont tout aussi compétents que les autres concitoyens.

Pour preuve : ces caractéristiques sont qu’elle est lumière du monde et une
ville située sur une montagne, ne peut être cachée (Matthieu 5/14) ;
(Matthieu 5/13* Matthieu 5/14-16*), sel de la terre, ambassadeurs de
Christ etc.

Selon le Président de la Transition, je cite : ‘’d’une manière ou d’une autre la
partie de la société, c’est-à-dire les gouvernants d’hier ont échoué, nous
devons tout faire pour ne plus conduire le pays vers ce chaos. Mais le doter
d’institutions fortes’’ fin de citation. N’est-ce pas le temps de reconnaître
qu’en pareille circonstance, la création attend-elle avec un ardent désir la
révélation des fils de Dieu selon Romains 8/19 ?

Et comment devrait se faire cette implication ? Non pas en allant en ordre dispersé, chacun prêchant pour sa chapelle, mais plutôt en ordre de bataille. Car notre ennemi commun qui a été dépouillé et vaincu continuera de rôder comme un lion rugissant cherchant toujours qui dévorer ? D’où le rappel des Ecritures dans le passage de Marc 3/25 : ‘’et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister’’. Que le Clergé ne rate pas
la visitation du Seigneur. A cause de la guéguerre de clochers et de leaderships.

Contenu du message

La contribution de l’Eglise est le message qui s’appuie sur les principes de justice, d’équité, de valeurs morales, en un mot, de bonne gouvernance. Dans ce rôle qui n’est en fait pas nouveau, elle doit se positionner comme un contre-pouvoir qui dénonce lorsqu’il le faut et non plus se murer dans un silence tout aussi coupable. Sa mission sera alors une sorte de régulation, qui a parfaitement été incarnée en 1991 lors de la Conférence nationale souveraine de la République du Zaïre de l’époque, par feu l’archevêque Laurent Monsengwo Pasinya qui avait su rassembler ses compatriotes, pour qu’ensemble, ils trouvent des solutions aux nombreux problèmes que traversait le pays.

N’oublions pas que nous sommes à l’heure de la reconstruction du Gabon nouveau, qui doit se construire avec l’Eternel sur de bonnes bases non plus avec du chaume, du foin ou de la paille, mais avec de solides fondements.

Loïs PETRA,
Servante de l’Eternel

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