Après une longue attente, le Gabon franchit enfin une étape majeure dans le processus d’établissement de la Carte nationale d’identité électronique (CNIE), avec le lancement imminent de la phase d’attribution des Numéros d’Identification Personnel (NIP). Cet événement tant attendu marque le début d’une nouvelle ère dans la gestion des identités au Gabon, avec des implications majeures pour les citoyens.
Cette annonce, faite lors d’un point de presse par le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, confirme la concrétisation d’un engagement pris par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, dès son accession au pouvoir. Après des efforts considérables sur le plan juridique et technique, le processus entre désormais dans sa phase pratique, marquant ainsi une étape décisive dans la modernisation des infrastructures d’identification du pays.
À partir du 03 avril, les Gabonais sont appelés à se rendre dans les centres d’enrôlement désignés, marquant ainsi le début de la première phase du processus. Cette étape initiale vise à la délivrance du précieux NIP, un identifiant crucial qui servira de fondement à la construction du registre biométrique des personnes physiques, une avancée significative en termes de sécurité et de gestion des données personnelles.
La campagne de production des NIP débutera dans le Grand Libreville, où les citoyens gabonais âgés de 16 ans et plus, n’ayant jamais été enregistrés dans le cadre du projet Iboga, seront les premiers à bénéficier de cette initiative. Les sites d’enrôlement, soigneusement identifiés par le ministère de l’Intérieur, couvriront plusieurs communes, avec la possibilité d’ouvrir d’autres sites et de déployer des équipes mobiles selon l’affluence.
Pour participer à ce processus, les citoyens devront se munir de documents tels que leur passeport, leur acte de naissance légalisé ou un jugement supplétif. Cette initiative ambitieuse vise à moderniser les infrastructures d’identification du pays, assurant ainsi une meilleure gouvernance et une gestion plus efficace des données personnelles des citoyens gabonais.