« C’est le président de la République qui a la dernière décision sur le Gabon » dixit Petit-Lambert Ovono.

Qu’il s’appelle aujourd’hui Ali Bongo ou Koumba demain, c’est le président de la République qui fixe la vision et l’objectif principal du plan de développement du pays.

Il soumet cette stratégie à son gouvernement qui, pour la mettre en œuvre, la décline en actions c’est-à-dire en activités et en projets avant de la soumettre à son tour sous forme de projet budgétisé au parlement pour l’attribution des crédits par action, qui lui-même, après l’avoir en principe évalué ex-anté, ce que le parlement ne fait pas encore, vote ce projet qui devient la Loi de finances initiale de l’année N+1.

Cette loi doit être ensuite promulguée par le président de la République, qui, par sa signature, autorise le gouvernement à récolter les impôts et à dépenser cet argent pour les charges et toutes les activités et projets contenus de cette loi des finances.

Aussi, outre la décision du chef de l’Etat, le gouvernement dispose également de l’administration, du budget de la Nation, du patrimoine de l’Etat, et même des forces de défense et de sécurité pour réaliser ses interventions.

Ainsi devaient être mise en œuvre les 159 actions que contient le plan stratégique Gabon émergent pour mettre un terme aux souffrances des gabonais, dont les inondations et les éboulements révèlent l’absence d’anticipation et de résultats obtenus des projets mis en œuvre après 13 ans.

Si on respecte l’attribution des responsabilités selon notre constitution, le chef de l’Etat, élu, et les parlementaires, élus du peuple, sont les principaux responsables de la misère dans laquelle vivent les gabonaises et les gabonais. L’épouse et les enfants n’ont aucun rôle, ni aucune responsabilité dans la gestion du Gabon. S’ils ont commis une faute, ils doivent être jugés par les tribunaux ordinaires ou spéciaux.

La lutte politique contre le Président de la République doit épargner les familles, car demain réserve ce que l’on ne sait pas encore.

Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques.

Paul Essonne

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *