C’est l’ambition affichée par le gouvernement gabonais en matière de politique agricole et alimentaire. Dans cette perspective les autorités gabonaises par le biais du ministère de l’Agriculture vient d’initier des négociations avec plusieurs bailleurs de fonds.
C’est ainsi que dans le cadre de l’aboutissement ces échanges, une délégation la Banque Arabe(BADEA) et de l’Organisation Arabe pour le Développement(OADA) a entamé un séjour d’études et de finalisation des business modèles sur les filières volailles et céréalières.
Au terme de ce processus qui durera 3 ans ces filières stratégiques entameront une mutation profonde, en se développement des acropoles fondés sur le principe de l’agrégation de plusieurs acteurs même la filière (agro-industriels, agri- preneurs et petits planteurs). Cette étude de faisabilité introduite par les experts de l’Organisation Arabe pour le développement Agricole(OADA) sera financée entièrement par cette institution bancaire à hauteur de 350 millions de dollars US.
Notons toutefois que le Gabon depuis 2009, s’est inscrit résolument dans la diversification de son économie en privilégiant notamment le retour à la terre. Le secteur agricole faisant partie intégrante du plan stratégique Gabon émergent dans son pilier Gabon Vert. Rappelons que le Gabon reste totalement dépendant du Cameroun et du Tchad en produits agricoles et vivriers tels que les fruits, légumes, viande et volaille.