Depuis sa nomination en tant que Ministre de l’Éducation Nationale, de la Formation Professionnelle et chargée de la Formation Civique au Gabon, Camelia Ntoutoume Leclercq a fait face à une vague de critiques médiatiques. Cependant, ses réalisations depuis qu’elle est à la tête de ce département sont indéniablement positives, améliorant progressivement et considérablement le système éducatif du pays. Alors que tout n’est pas parfait, son travail est largement salué par divers acteurs du secteur.
L’un des aspects les plus notables de son mandat est l’amélioration du dialogue social. Sous sa direction, des discussions permanentes et sans tabous ont eu lieu avec les leaders syndicaux de l’éducation nationale, contribuant à une atmosphère de coopération et de compréhension. Ce dialogue renforcé a mené à une absence remarquable de grèves, tant de la part des enseignants que des élèves, un exploit qui n’avait pas été atteint depuis des années.
Camelia Ntoutoume Leclercq a également introduit une innovation notable dans le système éducatif gabonais : la reconnaissance officielle des efforts des enseignants, des syndicalistes et du personnel administratif. Pour la première fois, ces acteurs clés de l’éducation ont reçu des médailles de l’ordre de l’éducation des mains des autorités de la République, y compris le Président et le Premier Ministre. Ce geste symbolique mais puissant a renforcé la motivation et la reconnaissance au sein du personnel éducatif.
Sous son leadership, le secteur de l’éducation a vu une expansion significative des infrastructures scolaires. Plusieurs établissements ont été construits grâce au programme PISE, mais c’est sous son management que ces projets ont réellement pris forme. Notamment, un établissement public secondaire a même été équipé d’un ascenseur répondant aux standards internationaux, montrant une attention particulière aux besoins modernes et à l’inclusivité.
Camelia Ntoutoume Leclercq a également mis en avant la promotion des matières scientifiques auprès des élèves féminines à travers l’organisation des Miss Sciences. Cet événement, une innovation en soi, vise à encourager les jeunes filles à s’intéresser aux carrières scientifiques, un domaine souvent dominé par les hommes. De plus, elle a instauré le FESTI SCHOOL, une initiative unique qui rassemble des élèves de toutes les provinces à Libreville pour promouvoir et valoriser l’identité culturelle gabonaise.
Elle a réussi à rouvrir après sept ans de fermeture l’ENI de Libreville et de Franceville, permettant une formation rapide et efficace des enseignants. De plus, une commission nationale sur l’élaboration de la carte scolaire se tient actuellement, une première en trente ans. Toutes ces initiatives montrent une approche innovante et proactive dans la gestion du ministère, malgré les critiques et le lynchage médiatique dont elle est victime. Ces réalisations témoignent de son engagement et de son efficacité dans l’amélioration du système éducatif gabonais.