Camélia Ntoutoume Leclercq la tête dans les étoiles.

La nouvelle ministre Déléguée auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique, du Transfert de Technologies, de l’Éducation Nationale, Chargé de la Formation Civique de l’Education Nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq est effectivement devenue l’une des femmes les plus puissantes du Gabon. Originaire de Meyang (quelques encablures de Ntoum) dans la province de l’Estuaire. Elle jouit de ce fait, d’un certain libre-arbitre et d’une carte blanche sur le fonctionnement du pays. Elle a donc une place de choix dans l’actuel gouvernement Ossouka.

A l’heure de la décennie de la femme, cette nomination sonne comme une piqûre de rappel. Le petit monde de la politique nationale est en effervescence quant à la situation qui prévaut. Les Gabonais se doivent donc de faire corps avec Camélia Ntoutoume Leclercq.

Diplômée de l’École Nationale d’Administration (Strasbourg), promotion Émile ZOLA et de l’École des Hautes Études en Sciences de l’Information et de la Communication (CELSA), Camélia Ntoutoume-Leclercq était depuis 2010, conseillère à la Primature, et directrice de l’information gouvernementale au secrétariat général du gouvernement gabonais depuis 2014. Au titre de ses fonctions, elle a dirigé notamment le comité communication-presse de l’AGOA lors du forum USA/Afrique en 2015, le comité communication pour la journée internationale de la femme et la journée nationale de la femme gabonaise en 2016 et le séminaire panafricain sur les partenariats public/privé sur le thème quels enjeux pour l’Afrique ?

En 2009, elle est élue présidente de la Confédération des Associations Françaises et étrangères des Anciens élèves de l’ENA. Cet avènement lui confère le statut de Première Africaine à diriger ce réseau compte 12 000 anciens élèves ou auditeurs de tous cycles confondus issus de 134 pays répartis sur 4 continents.

Son parcours est marqué par un engagement associatif particulièrement dynamique : vice-présidente de la fédération africaine des anciens élèves de l’École nationale d’administration (ENA-Afrique), administratrice du CELSA Paris Sorbonne Alumni, présidente fondatrice de l’association PACA Paludisme éducation et autonomisation de la personne handicapée.

Elle a d’ailleurs représentée la fédération africaine des anciens élèves de l’École nationale d’administration lors de la réunion du 25 juin 2018 de la confédération des anciens élèves de l’Ena, et a participé de manière active à l’organisation de cet évènement.

De plus, la nouvelle ministre Déléguée Camélia Ntoutoume Leclercq est connu dans le pays, pour l’assistance qu’elle ne cesse de matérialiser au profit de l’éducation des jeunes. À la tête de plusieurs associations dont l’ONG PAGAP (lutte contre le paludisme et contribution à l’éducation en zone rurale), ses actions dans les domaines de l’éducation, la santé, la formation, elle a su se faire remarquer par ses compétences, sa culture de la politique, ses initiatives et sa liberté d’action en faveur de la paix sociale, la protection de la jeunesse et la promotion des femmes.

Dans notre monde en rapide évolution, une réinterprétation constante, de même que des orientations supplémentaires, seront nécessaires. Quelle que soit leur complexité, la fréquence et l’omniprésence des dilemmes éthiques ne doivent pas intimider le professionnel du service public. La résolution de ces dilemmes va plus loin que la préparation aux fonctions du service public. Dans un sens très réel, Camélia Ntoutoume Leclercq donne des indications sur la vie juste.

Obone Flore

Journaliste

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