L’une des recommandations principales consiste à encourager les innovations qui s’inspirent de la nature et du potentiel numérique. L’idée est de promouvoir ces initiatives au sein de la zone de libre-échange continentale africaine et des marchés de carbone. En intégrant ces projets dans un cadre économique plus large, les participants espèrent accélérer les avancées en matière de développement durable dans le Bassin du Congo. Cette zone, riche en forêts tropicales et en biodiversité, joue un rôle essentiel dans la régulation du climat mondial.
Le séminaire a également mis l’accent sur la nécessité de développer une compréhension partagée entre les acteurs régionaux concernant l’agriculture durable, l’économie verte et l’économie bleue. Ces concepts sont vus comme des piliers pour assurer une gestion environnementale efficace à long terme. De plus, la formation joue un rôle central : il est recommandé de diversifier les parcours de formation afin d’impliquer davantage de jeunes et de femmes dans ces métiers. Cette inclusion est perçue comme un moteur essentiel pour un changement durable.
L’aspect financier n’a pas été négligé dans les recommandations. Les États de la sous-région sont encouragés à prévoir des budgets spécifiques dans leurs cadres de dépenses, afin de soutenir leurs ambitions environnementales. Un plan de suivi et d’évaluation est également suggéré pour assurer que les actions entreprises soient mesurées et ajustées selon les résultats obtenus. Ce cadre permettrait de garantir la cohérence et l’efficacité des initiatives mises en place.
Enfin, un renforcement du partenariat entre l’OIF et la Commission Climat du Bassin du Congo est proposé. L’objectif est de finaliser une stratégie régionale pour mobiliser des financements climatiques et encourager le développement des marchés de carbone. Cette collaboration pourrait offrir des ressources supplémentaires pour soutenir les initiatives locales, tout en attirant l’attention internationale sur l’importance cruciale de la protection de cette région.
En clôture de ce séminaire, les participants ont remercié les soutiens locaux, notamment le Gouvernement de la Transition du Gabon, pour leur implication dans cet événement. La rencontre s’est achevée par une action symbolique, la plantation d’arbres à l’arboretum Raponda Walker de Libreville, rappelant ainsi l’importance de la protection des ressources naturelles dans cette région.
