Bolossoville : Le dispensaire se meurt au secours M le ministre de la santé

Actuellement, une question taraude à l’esprit de la population Bolossoviloise, quel est l’avenir de leur principale structure sanitaire qui se meurt à petit feu à leurs yeux. Cette situation de pourrissement engendre la tristesse et la désolation dans le district de Bolossoville qui ne sait plus à quel saint se vouer. Conséquence mangue criarde de médicaments ‘’MEBIANG’’, Absence du personnel de santé, car les deux infirmières récemment en poste ont été affectées.

Cependant,  c’est une coquille vide qui se dresse dans cet espace administratif et tant pis pour les désagréments. Pour le moment, il faut avoir les moyens lorsqu’on est malade, pour quitter la contrée et se rendre au Centre de Santé le plus proche. Abandonné à son triste sort, le bâtiment se présente dans un état de décrépitude très avancée, avec un pan de la toiture qui s’est incliné, le plafond défoncé, les murs dégarnis, les toiles d’araignées couvertes à chaque coin … L’édifice qui date de l’époque mathusalem est plongé dans la broussaille, devenu un repère des reptiles et autres rongeurs ne répond plus aux aspirations de la modernité.

A.C.A, un fils du coin qui a requis l’anonymat, ‘’c’est vraiment dommage pour nous que notre précieux dispensaire en arrive à ce degré, lorsqu’on sait que la santé reste l’une des priorités de la nouvelle équipe dirigeante du pays (CTRI), à cela comment peut-on se protéger avec ses variantes de virus qui circulent dans l’air ; et pour l’instant les autorités sanitaires font le mort’’.

On rappelle que l’ultime dotation électorale pour cette structure sanitaire était arrivée dans la foulée des élections générales du mois d’août 2023. Ensuite, plus rien.

Alors le stock était épuisé en un temps record, il s’avère que les infirmières y enregistraient en cette période d’une cinquantaine de patients par jour pour les consultations. Que dire de Bolossoville, fait partie du Gabon et que là-bas aussi des compatriotes peuvent tomber malades et ont droit au moins aux premiers soins. Est-il normal que les Bolosovillois soient contraints d’effectuer de longues distances vers les grands centres urbains pour une crise de paludisme. Les moins nantis, dans ce cas d’espèce font recours à la médecine traditionnelle, pour espérer recouvrer la santé. En attendant, les yeux sont rivés à l’office Pharmaceutique Provinciale du Woleu-Ntem pour compter sur un éventuel approvisionnement en médicaments. Dépasser cette structure, les Bolossovillois pourraient patienter jusqu’aux prochaines échéances électorales prévues en 2025, pour bénéficier ne fut-ce qu’un paracétamol.

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