Le gouvernement va lancer un audit sur la dette d’Averda, estimée à 16,4 milliards de francs CFA. Les enquêteurs soupçonnent un détournement de fonds publics et des magouilles.
La société Clean Africa a été notifié par le maire de la commune de Libreville que son contrat avec l’Etat gabonais ne sera pas renouvelé. Estimé à 950 millions de francs CFA, le contrat portait sur le ramassage des ordures à Libreville et Akanda uniquement.
Cette rupture du contrat avec Clean Africa emporte également Averda, la société sous-traitante qui appartient à des Libanais, Selon l’hebdomadaire jeune afrique , la présidence de la République entend mettre les bouchées doubles pour pousser le gouvernement à faire toute la lumière sur ce qui s’apparente à un véritable système de magouilles.
Le gouvernement va engager un audit sur la dette de 16, 4 milliards de francs CFA de la société Averda, les impayés d’Averda.
Au sujet de l’entretien de la décharge de Mindoubé.
La société de ramassage des ordures demande à l’Etat gabonais de lui régler une ardoise de 25 milliards de francs CFA. Leandre Zué l’édile de Libreville a répondu qu’il n’en était pas question.
Le maire de Libreville, a déclaré qu’il ne paierait jamais cette dette à Clean Africa dont le directeur général Traoré Mention dans la mesure où cette société a utilisé gratuitement des infrastructures communautaires ainsi que le pont-bascule, pour exercer son activité à Libreville. Clean Africa n’a jamais voulu payer la location de ses bureaux qui appartiennent à la mairie.
Comme son nom l’indique, Clean Africa a des choses à cacher. 30% du capital au total de Clean Africa ont été acquis par plusieurs membres de l’ancien entourage présidentiel. Pour le gouvernement, il faut que ces anciens collaborateurs de la présidence expliquent le processus inconséquent d’acquisition de ces parts.
Ce qui intrigue aussi c’est que la société Clean Africa a été créée sur les cendres de la Société de valorisation des ordures ménagère (SOVOG), en qualité de société d’économie mixte. Clean Africa est devenu du jour au lendemain un établissement public. Les actionnaires ont vendu leurs parts à l’Etat gabonais dans des conditions qui laissent transparaître un détournement de fonds publics selon les enquêteurs.
Selon eux (les enquêteurs), un directeur du ministère de l’Intérieur est à l’origine de la violation du cahier de charges par les prestataires Clean Africa et Averda qui l’ont fait grâce à des soutiens. Clean Africa et Averda réclament des milliards de francs CFA de dette à l’Etat gabonais pour un travail qu’ils ont fait à moitié. Certes ils ont collecté les ordures mais ils n’ont jamais voulu faire les autres clauses du contrat qui les liait à l’Etat.
A part la collecte des ordures, ces prestataires ne se sont occupés ni du nettoyage des bassins versants ni du curage des caniveaux, qui étaient pourtant consigné dans la convention. Une long série de contentieux s’annonce entre la mairie de Libreville et ces société de ramassage d’ordures ménagères dont l’issu restera encore sans suite vu l’implication des hauts cadres de l’administration dans ce dossier.