A l’heure du Covid-19, que fait la Direction du Médicament et de la pharmacie ? Pourtant, cet organe administratif de réglementation du système pharmaceutique gabonais a le devoir de réduire considérablement l’entrée des médicaments et autres produits pharmaceutiques dangereux sur le marché.
Avec cette crise sanitaire, force est de constater le manque de laboratoires bien équipés susceptibles de permettre aux experts d’effectuer un meilleur contrôle-qualité, notamment des génériques qui inondent actuellement les différents circuits de distribution.
En effet, le médicament étant un produit strictement réglementé à travers le monde, la non-application du corpus normatif constitue une déviation aux risques incalculables. L’usage du médicament répondant avant tout à des lois, à des décrets et autres arrêtés. Il revient donc aux pharmaciens ou distributeurs et aux médecins ou prescripteurs, de prendre leurs responsabilités comme acteurs de l’organe médical. Dans une approche nécessaire d’amélioration continue, l’idée est d’encourager ces acteurs à mettre en place de véritables politiques de responsabilité sociale. Car, l’appropriation de ce concept est un processus irréversible et le conduire de manière responsable permet de pérenniser cette activité avec un accès plus facile aux capitaux. Aujourd’hui, les parties prenantes de l’organe médical ont des attentes élevées par rapport aux questions de limitation de la pandémie de la Covid-19 ou de la découverte du vaccin.
L’écosystème médical gabonais se doit de s’approprier cette dynamique qui se traduit dans chaque localité par des actions de développement local, initiées en majorité par les grandes firmes pharmaceutiques. Cela, permettra-t-il d’augmenter une réponse collective plus efficace aux défis inhérents à cette crise sanitaire ?