Débarqué de son poste de ministre du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, Arnaud Galixte Engandji vient se voir confier les fonctions de ministre de l’égalité des chances, de la jeunesse, charge des gabonais de l’étranger à l’issue d’un léger remaniement ministériel intervenu ce 23 juillet 2018.
Remplacé par son collègue Julien Ngokhe Bekale au poste de ministre du travail que nulle ne doute de ses compétences. Mais ce qui suscite de nombreux commentaires ce sont les réelles raisons de l’éviction d’Engandji à la tête de ce département ou dès son arrivée avait entrepris de réformes très importantes et salutaires allants dans le sens de la défense et la préservation de l’emploi des gabonais afin d’éviter le chômage qui prend désormais une proportion inquiétante ces derniers mois dans le pays.
Aussi l’ancien directeur général de Gabon oil Compagny avait dès sa prise de fonctions demandées à revoir les contrats de certains agents expatriés exerçant dans notre et dans le même élan inviter les chefs d’entreprises étrangères à la gabonisation des postes de responsabilité vision cadre avec celle d’Ali Bongo Ondimba.
Celui qui aura désormais la lourde charge d’aller persuader les gabonais septiques vivants hors du territoire national d’avoir un brin d’espoir de trouver un emploi en rentrant au pays.
A su gérer des conflits sociaux, entre employeurs et employés qui parfois se sentaient abusés par les patrons le cas récemment de la situation conflictuelle qui opposait les membres du syndicat national des transports version conseil gabonais des chargeurs qui avaient été mis la porte par la direction générale, conflit qui sait enlisé provoquant plusieurs interprétations, c’est donc sa qualité de premier garant de la politique de l’emploi du gouvernement qu’il aurait pris la décision de réintégrer les 30 d’agents frappés par la mesure de licenciement après avoir entendu les différentes parties.
Selon les agents en service au ministère du travail avec l’arrivée d’Engandji plusieurs situations en suspens ont été régularisées. Certains affirment même que l’ancien membre de l’organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), avec beaucoup de sérieux comme l’époque où il se battait pour les intérêts de ses collègues du pétrole.
Il est vrai que la population notamment les jeunes qui ne demandent que le travail et les travailleurs qui ne veulent le respect des engagements parfois pris par les chefs d’entreprises et le gouvernement ne sont pas dans le secret du fonctionnement de l’équipe dirigée par le Premier ministre mais s’interroge tout de même sur les motivations qui ont entraîné la débâcle de celui qui avait une oreille attentive face difficultés des salariés.
Il est vrai que l’homme n’a pas plus réglé toutes les situations conflictuelles dues sûrement à la mauvaise volonté des patrons qui malgré les médiations entreprises parfois par l’autorité et les procès-verbaux de conciliations.