Les différents syndicats que sont synap, synai, sapas, sypas, synapap, sytrag, synat, synepfo, syna-hab, synagren, synappg, scma, syneg, syneppg, synettech-pro, synapgsep, syneep, ont fait une déclaration il y a quelques jours pour appeler à la non violence dans le cadre d’un partenariat qui lie le gouvernement et les syndicats.
Ainsi, depuis un certain temps, les relations entre syndicats et gouvernement se sont détériorées, car quelques responsables n’arrivent plus à poursuivre les objectifs et les missions du syndicalisme face aux travailleurs.
Au regard de ce climat délétère, les syndicats cité plus hauts se disent être sidéré et interpelle de ce fait le gouvernement et les partenaires sociaux, car disent-ils qu’a la place des revendications économiques et professionnelles, ils assistent pour ne pas le déplorer à un partenariat d’injures, d’agressions, d’attaques physiques, verbales et morales, ce qui malheureusement porte atteinte à la dignité et à l’honorabilité des personnes et des institutions de la république.
« A ce titre, nous saisissons l’occasion de cette tribune pour condamner fermement ces violences et agissements qui ne nous honorent pas. Le syndicaliste est le partenaire du gouvernement et il ne devrait pas y avoir des conflits inter- individu entre les membres du gouvernement et les représentants des travailleurs. En revanche, tout en appelant les partenaires sociaux au respect des lois qui encadrent l’activité syndicale, nous sommes tenus également d’inviter le gouvernement à proscrire l’usage abusif des Forces de l’ordre et de sécurité pour déguerpir les manifestations sociales des travailleurs aux différents piquets de grève comme nous l’observons actuellement », a conclu Joël Ondo Ella, le porte-parole et président de la COSYNAP.
Les représentants des travailleurs restent convaincus que seul le dialogue et la concertation devraient rester les maîtres-mots pour la résolution efficace et pérenne des problèmes posés par les Organisations Professionnelles des travailleurs avant d’en appeler à l’ attention du président de la république et du premier ministre, et sollicite par la même occasion à la mise en place d’un organe de régulation pour le bien du partenariat.