ANBG : Sandra Flore Abessolo est-elle à la hauteur ?

Nommée en Conseil des ministres du 5 décembre 2019, la  directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Sandra Flore Abessolo, née Mambari Pinze, n’arrive plus à contrôler cette agence.   C’est le moins qu’on puisse dire, au regard des mouvements d’humeur à répétition au sein de son administration ou des étudiants revendiquent leurs  allocations d’Etudes.

L’agence Nationale des bourses du Gabon navigue depuis  quelques mois en eaux troubles.  En cause, la mauvaise gestion des allocations des bouses d’études des étudiants. Absence de communication, mauvaise management des allocations de bourses d’études.  La situation dans laquelle se trouve l’ANBG, est déplorable aujourd’hui. Sandra Flore Abessolo, née Mambari Pinze, sa directrice générale, n’arrive plus à contrôler et à gérer les problèmes de cette agence.  Et pourtant, lors de la passation des charges avec son prédécesseur, il était question pour cette directrice de donner un souffle nouveau à cette agence. Malheureusement c’est plutôt une odeur nauséabonde qu’elle reverse dans cette agence. Où est passée la notion de continuité du service, au regard de la dynamique qu’avait  insufflé son prédécesseur ? La question mérite d’être posée au regard des incidents qui se sont déroulés dans les universités du pays, à cause du non-paiement des allocations d’études depuis plusieurs mois.

En période de crise sanitaire, les étudiants peinent à joindre les deux bouts. Des difficultés bien connus par la directrice générale de cette agence. La notion de continuité de service public, que les hautes autorités avaient exigé, a  été balayée d’un revers de la main par la directrice.  Et pour tenter de gagner  en temps, la directrice avait évoqué des soucis administratifs, en demandant aux étudiants de venir récupérer leurs attestations de bourses.

Le Président de la république, qui tente d’insuffler un nouveau dynamisme dans l’administration du pays, devrait jeter un regard particulier sur cette agence. Car,  la mauvaise gestion de certains conflits entre les responsables de certaines administrations et leurs administrés, pourrait faire sauter le couvercle un jour au sein des  administrations du pays.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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