Ils étaient trois économistes en lice: Hugues Alexandre BARRO CHAMBRIER, Raymond NDONG SIMA, et Albert ONDO OSSA.
Ils sont tous les trois des anciens ministres du régime finissant des Bongo PDG. Là s’arrête la comparaison; ce qui n’est pas rien.
Deux sont issus des partis politiques, ce qui n’est pas le cas d’Albert ONDO OSSA; les deux autres sont issus de la société civile dont Raymond NDONG SIMA et Albert ONDO OSSA.
La plus grande différence entre tous, c’est qu’Albert ONDO OSSA est resté un formateur, un éducateur, un enseignant, un défenseur de l’école, et cela, c’est la première préoccupation du Gabon: assurer l’éducation de sa jeunesse c’est faire du développement durable.
J’ai lu quelque part qu’un professeur en sciences politiques de l’UOB prédisait déjà la défaite d’ONDO OSSA parce qu’il n’avait pas d’écurie politique derrière lui, et par prolongement, la défaite de l’opposition. Il prophétisait, et c’est bien le mot, déjà la victoire d’Ali BONGO car il disposait d’un appareil politique écrasant tout sur son passage.
Si les réalisations d’Ali BONGO PDG avaient eu des effets c’est-à-dire des changements observables et mesurables sur les gabonais et le Gabon, nulle doute que notre prof de sciences po aurait raison. Mais c’est Albert ONDO OSSA qui a réussi à défier les journalistes en leur demandant s’ils avaient avancé dans leur vie depuis 2009.
Enfin, en choisissant un candidat indépendant, « Alternance 2023 » a fait un sacrifice, une croix sur les élections législatives et Albert ONDO OSSA sait qu’une fois élu, sa première décision serait de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser des élections législatives honnêtes, transparentes et crédibles.
Albert ONDO OSSA a derrière lui, une vraie machine de guerre, tous les soutiens des candidats qui l’ont fait candidat, l’ensemble de la société civile, et du peuple gabonais.
Le vrai combat démocratique commence.
Débattons sans passion.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL