Il apparaît que le 1er juin 2018, des centaines de jeunes liés de la région du delta du Niger ont organisé une conférence de presse mondiale à Abuja, au cours de laquelle l’un des principaux objectifs était d’attirer l’attention sur les activités du contre-amiral Apochi Suleiman dans son rôle de commandant de l’OPDS.
La société Aiteo Eastern Exploration and Production réfute fermement l’accusation faite par le Commandant de l’Operation Delta Safe (OPDS), le contre-amiral Apochi Suleiman, aux environs du 1er juin 2018 et citant la société et son PDG Benedict Peters comme ayant ourdi les accusations sérieuses proférées à son encontre par les Nigérians de la région du delta du Niger riche en pétrole. Pour mettre les faits en perspective, il apparaît que le 1er juin 2018, des centaines de jeunes liés de la région du delta du Niger ont organisé une conférence de presse mondiale à Abuja, au cours de laquelle l’un des principaux objectifs était d’attirer l’attention sur les activités du contre-amiral Apochi Suleiman dans son rôle de commandant de l’OPDS, également appelée JTF (Joint Task Force), Supremo. L’OPDS, qui comprend des membres de la marine, de l’armée, de la police, de la sécurité nigériane et du personnel des services douaniers et des corps de la protection civile, a été conçue pour garantir la sécurité des personnes et des biens dans le delta du Niger. Mais, avec les activités de mazoutage illégal continuelles qui se sont traduites par des pertes de vie et de revenus associés de l’ordre de milliards de dollars, des accusations ont été portées à son encontre, l’accusant de complicité dans la menace croissante de mazoutage illégal et de vols de pétrole et appelant à son retrait immédiat du poste.
Quoi qu’il en soit, pour qu’il n’y ait aucun doute, toute tentative par l’Amiral Suleiman de suggérer l’implication d’Aiteo. Dans les activités de ceux qui sont responsables de l’événement ou de toute autre activité, est une distraction vouée à l’échec. Elle ne diminue en aucune manière le poids des accusations auxquelles l’Amiral Suleiman a été publiquement confronté, ni la nécessite écrasante pour lui de s’engager dans un processus qui lui permettra de traiter les problèmes substantiels qui découleront de cet événement.
Aiteo possède d’énormes responsabilités dans le secteur pétrolier, nécessitant une intensité et une attention centrées sur l’exécution de nos obligations commerciales assez considérables. Avec une production quotidienne dans la région de 90 000 kbp, la coentreprise NNPC/Aiteo est désormais directement responsable de la production de 5 % de la production pétrolière quotidienne du pays. Ainsi, le groupe emploie plusieurs centaines de salariés et des milliers de sous-traitants et de prestataires de services. Ce sentiment de responsabilité est le socle sur lequel nos activités commerciales et autres reposent. Malheureusement, ces voleurs de pétrole font que nous sommes l’une des principales victimes du vol de pétrole dans ce pays.
Comme l’opportunité s’en présente malheureusement, nous considérons qu’il est judicieux d’éclaircir un certain nombre de « points découlant » des commentaires malheureux de l’Amiral : Suite aux vols récurrents le long du pipeline NCTL (Nembe Creek Trunk Line) provoquant des réductions de pression importantes sur la conduite principale, l’identification de points de vol ainsi que de raffineries illégales, et corroborés par plusieurs visites d’investigation conjointes de différentes instances règlementaires et de la communauté hôte concernée, le Nigeria a enregistré une perte de production et de revenus pour le pays.
En décembre 2016 seulement, 45,46 % du brut net total injecté dans la conduite principale NCTL a été perdu sur cette base, soit des revenus qui ne sont pas venus s’accumuler dans le trésor public.
Une interférence tierce avec la conduite a souvent provoqué des fuites de pétrole qui ont mené à la fermeture de la conduite principale NCTL afin de permettre des réparations d’urgence. La conduite principale NCTL a par conséquent été fermée pendant 145 jours environ, avec un report de 50,386 milliards de barils de pétrole brut (net) pour les 6 injecteurs dans la conduite principale NCTL depuis que Aiteo a repris l’exploitation de la conduite principale en septembre 2015.
Pas plus tard que le 1er mai 2018, on a identifié un total de 24 points de mazoutage illégal sur la conduite principale NCTL. Aiteo a réussi à réparer 9 de ces points de mazoutage illégal en mai 2018 à grands frais pour la société. Ces points de mazoutage illégal contribuent également à des pertes considérables sur les volumes injectés dans la conduite principale NCTL par les six OML (Oil Mining Lease, concession minière et pétrolière) et les volumes réellement reçus au terminal Bonny.
En raison d’une vandalisation continue de la conduite principale NCTL et du vol de pétrole en résultant, Aiteo a écrit au Gouvernement fédéral, via le personnel du Chef des armées, le Général TY Buratai, à deux reprises (17 et 23 avril 2018), pour demander l’implication des forces armées afin de renforcer les dispositifs de sécurité du pipeline, les violations de sécurité incessantes se chiffrant à des milliards de naira pour le pays. Nous avons fait des efforts similaires en direction de plusieurs autres branches de l’appareil de sécurité du pays.
Aiteo est très inquiète, non seulement par rapport à l’effet de ces interruptions sur son chiffre d’affaires, mais également par rapport à la santé et à la vie des habitants de ces zones. Cette trajectoire tragique est non seulement condamnable, mais aussi hostile à l’existence humaine, à long terme.
Certains de ces problèmes sont saisis dans des questions récurrentes qui peuvent même avoir été articulées par ces communautés se plaignant du rôle de l’OPDS comme suit :
Pourquoi le mazoutage et la raffinerie illégaux à grande échelle ont pris récemment une ampleur inégalée jusqu’à présent?
Est-il vrai que les forces de sécurité offrent désormais des services de protection/d’accompagnement à ceux prétendument responsables des vols de pétrole ?
Comment se fait-il que le trafic maritime des voleurs de pétrole passe inaperçu dans la région malgré une activité renforcée dans le mazoutage illégal à grande échelle ?
Le Nigeria ne peut pas se permettre de rester passif : notre richesse souveraine est agressivement pillée, notamment grâce à l’indifférence des parties prenantes concernées. Ces activités sont fortement préjudiciables à l’économie d’un pays qui oscille entre la récession et les lisières de la stabilité économique. En tant que principal producteur autochtone, Aiteo s’identifie à ces problèmes dont se plaignent à juste titre les communautés. « Bien que – et là encore, nous le précisons à nouveau – nous ne les ayons PAS incités à participer à une manifestation quelconque, nous pensons que l’objet de leur plainte sur la persistance du mazoutage illégal reste pertinent. Tout le monde doit être sur le pont pour diminuer et éradiquer le vol de pétrole sur la conduite principale NCTL et d’autres installations nationales, ainsi que ses implications ».
En tant qu’organisation socialement responsable, Aiteo comprend que la communauté fait les frais des activités illégales de mazoutage et de raffinage. Les autochtones de ces communautés restent moralement et légalement libres d’exercer leurs droits civiques garantis par la constitution, pour manifester de manière pacifique contre les torts faits à leur communauté, jusqu’à ce que leurs voix soient entendues et que des actions correctives ou curatives soient prises.
Aiteo profite de cette occasion pour réitérer son engagement à long terme envers un traitement dans les règles et les meilleures pratiques internationales dans l’acquittement de chaque aspect de son mandat statutaire.