Mais au-delà du soutien politique, ce rendez-vous était aussi l’occasion de revenir sur un combat bien plus ancien : celui de l’émancipation féminine. Depuis plus de deux décennies, AGNYEGUE – qui signifie solidarité en langue fang – trace la voie vers l’autonomisation des femmes gabonaises. Une vision partagée par le Président de la Transition et son épouse Zita Oligui Nguema, également très investis dans la cause.
“Être femme AGNYEGUE, c’est refuser la dépendance, c’est se battre pour sa liberté financière, sociale, et morale”, a martelé Milka Ada, la porte-parole du mouvement. Une déclaration qui a trouvé un écho particulier chez les nouvelles adhérentes, venues en nombre pour découvrir les valeurs fondatrices de l’association.
Même son de cloche du côté d’Honorine Nzet Biteghe, membre d’honneur, qui a salué l’engagement collectif : “Nos actions sont financées par nous-mêmes. Ce modèle de solidarité, c’est aussi notre force.”
Au cœur des échanges, la volonté de faire bloc derrière “Le Bâtisseur”, comme ses partisans aiment à surnommer Brice Oligui Nguema. Pour Flavienne Nfoumou Ondo, ce soutien ne relève pas d’un simple effet d’annonce, mais d’un alignement profond sur des valeurs de justice sociale, de développement et d’unité nationale.
Fondée en 2003, l’association AGNYEGUE est aujourd’hui un pilier incontournable du tissu associatif gabonais. Active sur plusieurs fronts – sensibilisation, entraide, développement – elle continue de tracer un sillon unique : celui d’un féminisme enraciné, solidaire, et résolument tourné vers l’avenir.