Affaire passeport de la DGDI : à qui profitait ce grand réseau ?

C’est la question à laquelle tentent de  répondre les gabonais, depuis l’arrestation des ressortissants ouest africains et Libanais. Ces derniers seraient accusés d’établissement de vrais passeports gabonais à partir de faux documents d’état civil. Un trafic chapeauté par des officiers  de la DGDI. Une implication  qui laisse désormais penser que, d’autres officiers supérieurs de la DGDI, pourraient être complices du réseau.

Le Gabon a toujours bénéficié d’une très bonne image à l’étranger, à cause de sa politique d’immigration.    Malheureusement depuis quelques semaines  cette image est remise en cause, avec l’arrestation des ressortissants ouest africains et libanais en complicités avec les fonctionnaires de la DGDI, pour  trafic de passeport.  Il s’agit des Libanais Georges Ondo, Ekia Adele Thome et Abbas Abagha,  chehab, les maliens Konaté Lahassane, Issoufou Diawara  et Mamadou  Konaté,  mais aussi quatre compatriotes  deux civils et un policier, en service à la direction  générale de la documentation  et de l’immigration DGDI) dont le capitaine  Junior Thierry Otsobogo, alors chef de service passeport à la DGDI. Toutes ces personnes se retrouvent aujourd’hui,  à la prison centrale de Libreville, pour établissement de vrais passeports à partir de faux documents d’état civil.

Tous ces ressortissant libanais et ouest africain, avaient créé un grand réseau de trafic et d’établissement de passeport en complicités avec des officiers de la DGDI. Toute chose qui suscite des questionnements, quand on sait que, pour l’établissement d’un passeport, c’est tout un mécanisme qui  est mis en place.  Comment ces faux documents d’état civil ont-il fait pour arriver à la DGDI, sachant que la DGDI, ne s’occupe pas de l’établissement des actes de naissance et autres pièces pour prétende avoir la nationalité gabonaises. Raison pour laquelle toutes ces arrestations ne semblent pas convaincre les gabonais. Dans la mesure où,  les gros poissons sont restés  dans l’Ogooué, et certainement en train de siroté un cognac.

Triste réalité !

Ikoundi Nguema

Journaliste

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