Reporter le 20 mars dernier, c’est finalement ce 22 mars que le procès de Blaise Wada, ancien coordonnateur de l’unité de coordination des études et des travaux (UCET), a reprit avec les auditions des témoins à la barre. Cette affaire de détournement de fonds publics débuté le 15 mars dernier a permis aux témoins, six au total de donner leurs versions des faits sur Blaise Wada, en détention préventive depuis pratiquement un an.
Les six témoins sont passés à la barre à tour de rôle pour justifier le partenariat avec le mis en cause au moment où il occupait la fonction de coordonnateur de l’unité de coordination des études et des travaux(UCET), cela lors de la phase des auditions.
Parmi les six figurent :M. Demba, directeur général de la société de construction Baticom et d’une société Sci paradis. Ce témoin a été sollicité par l’accusé pour investir dans un hôtel, moyennant une part de bénéfices selon ce témoin. D’après le président de séance, un marché de 490 millions de francs CFA pour la construction de 25 logements et 2 milliards de francs CFA pour l’achat des matériaux de construction. 2 milliards de francs pour les matériaux de construction.
Pour M. Abouna Luther, agent comptable de l’UCET et de surcroit il s’occupait selon lui, de la régularité et de la vérification des pièces comptables avant de reconnaître n’avoir connu aucune irrégularité dans l’utilisation des fonds mis à leur disposition.
« Ceux qui ont travaillé avec les bailleurs de fonds savent qu’il est difficile de détourner l’argent à cause des procédures lourdes. Car l’argent est remis par tranche, et pour qu’il vous donne l’autre tranche il faut justifier l’utilisation de la première, les bilans à mis parcours pour s’assurer de la bonne dépense n’est pas en reste » a souligné Luther Abouna. Apparemment l’affaire de Blaise Wada commence a s’éclaircir et certainement pourrait bénéficier d’une liberté provisoire. L’audience a été reportée pour le 29 mars prochain, par les juges de la Cour criminelle spéciale(CCS).