Cette visite deux structures hospitalières de la capitale, notamment les centres hospitaliers universitaires de Libreville(CHUL), et d’Owendo(CHUO), par Ali Bongo Ondimba, témoigne une fois de plus de la méfiance qu’il a envers les membres du gouvernement Issoze Ngondet. Il veut à tout pris s’assurer de l’effectivité de la mesure sur la gratuité des frais d’accouchement pour être en phase avec son discours à la nation du 31 décembre 2017. Même si dans cette mesure les populations ne voient pas ce qui a changé, car en 2008 les femmes accouchait gratuitement.
Accompagné de la première Dame Sylvia Bongo Ondimba, le chef de l’Etat a été accueilli par le ministre de la Santé ainsi que le personnel dirigeant de ces structures.
La visite guidée a conduit le couple présidentiel dans les services de maternité, néonatologie et également celui de la CNAMGS, partenaire essentiel dans la mise en œuvre de cette mesure prioritaire, symbole de l’engagement du Président de la République dans la lutte pour l’accès des Gabonais à de meilleurs soins de santé.
« Je suis toujours à l’écoute de la population gabonaise. J’ai beaucoup discuté avec des mères de famille. Et je peux vous dire que nous sommes depuis quelques années préoccupés par tout ce qui touche la question de la naissance et son environnement. Aucune femme ne doit mourir en donnant la vie et les enfants qui naissent doivent venir au monde dans un environnement sain. L’accouchement gratuit ne doit donc pas rester que des mots, cela doit se matérialiser. Je suis donc venu me rendre compte que tout se passe bien », a déclaré Ali Bongo Ondimba.
En amont de la visite du couple présidentiel dans les CHU de Libreville et d’Owendo, des kits d’accouchement et layettes ont été distribués dans différents hôpitaux publics de la capitale. Ce processus s’étendra prochainement sur l’ensemble du territoire national, si et seulement si ledit matériel ne prendra pas une n’autre direction.