Le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale a procédé à l’ouverture ce lundi 13 janvier 2020, aux travaux en présence de quelques membres du gouvernement et des Représentants des institutions internationales (ONU et UA). Le thème dudit séminaire dont le titre est « Faire taire les armes en Afrique : créer un environnement favorable pour les enfants affectés par les conflits », s’inscrit dans le cadre des efforts visant à s’assurer que les membres nouvellement élus de l’A3 (Etats membres africains du Conseil de Paix et de Sécurité des Nations Unies) bénéficient, de la mémoire institutionnelle et des enseignements tirés de l’A3 sortant, des échanges de vues avec les Etats membres du CPS (Conseil de Paix et de Sécurité), ainsi que d’autres parties prenantes concernées sur les positions et préoccupations communes de l’Afrique.
En effet, l’objectif de ce 7e Séminaire de Haut niveau est de renforcer davantage les bases posées par le Séminaire inaugural de décembre 2013, pour une coopération, une coordination, une promotion et une défense efficace des positions africaines communes sur les questions de paix et de sécurité concernant l’Afrique et ses populations, en suivant les orientations fournies par les décisions du CPS et de la Conférence, dans le cadre du processus de prise de décision du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale.
C’est aussi l’occasion de discuter et d’échanger des vues sur les situations de paix et de sécurité et les questions thématiques sur le continent, ainsi qu’un aperçu des progrès réalisés, des défis auxquels l’A3 est confronté dans l’exercice du mandat qui lui a été confié au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies et de la voie à suivre pour renforcer ledit mandat. Le Séminaire de Haut niveau offre en outre l’occasion d’examiner l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations des Séminaires de Haut niveau précédents. En outre, le Séminaire vise à renforcer davantage l’efficacité du CPS dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique.
Faut-il le rappeler, l’heure aujourd’hui est venu de dépasser le cap des indignations et des émotions pour œuvrer à une mobilisation davantage conséquente devant susciter des actions plus fructueuses sur le sort des enfants sur ces théâtres d’opérations. Quand on sait que 1/5 des enfants présents en zone de conflit dans le monde sont africains, soit 152 millions d’enfants, le défi majeur est désormais double : il réside non seulement dans l’exercice d’amener tous les Etats, et principalement ceux concernés par des situations de crises, à adhérer à ce cadre juridique (droits de l’homme de manière générale et de l’enfant en particulier), mais aussi et surtout à le mettre réellement en œuvre.