Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) du Gabon et ses environs seraient-ils entrain de se transformer en une zone de non droit ou à haut risque au regard de l’insécurité qui y sévit actuellement ?
Le revérend Pasteur Gaspard Obiang vient d’en faire l’amère expérience. Lors de la cérémonie de clôture de la première session ordinaire de l’année du Conseil économique, social et environnemental, le véhicule de l’homme d’église a été vandalisé alors qu’il se trouvait en stationnement, comme d’autres, parqués le long du boulevard qui jouxte l’enceinte abritant les services de l’institution.
Bilan de cette razzia, plusieurs effets personnels importés (objets de valeurs, argent, ordinateurs, téléphones portables, documents…) lui appartenant ont été emportés par les malfrats.
Quelques mois auparavant, c’est le véhicule d’un des questeurs de l’institution qui avait été visité de la sorte avec à la clé une importante somme dérobée.
Fait curieux, ce énième cas s’est déroulé en pleine journée alors que le siège du CESE connaissait un imposant déploiement d’une unité du maintien d’ordre de la gendarmerie nationale lourdement armée pour la sécurité des lieux dans la perspective d’un éventuel mouvement du personnel qui projetait de manifester.
Pourtant depuis l’arrivée de René Ndemézo’Obiang à la présidence, le CESE s’est vu doter d’un dispositif permanent de sécurité composé d’une dizaine de gendarmes.
Le personnel de l’institution aurait laissé entendre que la mission de ces gendarmes ne concerne que la seule personne du président René Ndemézo’Obiang dont ils ont obligation de sécuriser. Et non les abords de l’institution. Ce qui revient à dire que les véhicules en stationnement le long de la barrière de sécurité du CESE le sont au risque et péril de leurs propriétaires.
Cependant depuis quelques temps l’on observe de ce côté d’importants mouvements d’élèves des établissements environnant (Lycée Léon Mba, Lycée Indjéndjet Ngondjout, Lycée privé Awassi…) qui envahissent les abords du CESE, où ses apprenants s’illustrent en toute quiétude à la consommation d’alcool et de stupéfiants.