Les travaux de la première session extraordinaire du Conseil National de La Démocratie(CND) ont pris fin hier vendredi 01 mars au siège de l’institution, sur une note satisfaction générale aux dires des participants. Cette enthousiasme ne serait que l’arbre qui cache la forêt au regard de nombreux problèmes auxquels fait face la dernière née des institutions en république gabonaise. D’ailleurs, le président du CND, Me Séraphin Ndaot n’a pas dissimulé ses appréhensions et inquiétudes lors de son discours de clôture lors de cette plénière.
« J’ose croire que nous sommes collectivement prêts pour un nouveau départ et que notre cri de détresse sera suivi et entendu par l’ensemble des décideurs. Il ne s’agit pas ici de la résultante du budget de l’institution qui a subi une réduction drastique, mais de la conséquence d’un constat qu’ensemble nous avons fait. On ne peut d’un côté reconnaitre la capacité d’une institution à exister et de l’autre accepter la dilution des moyens en laissant défaillir le processus démocratique » a-t-il déclaré.
A l’analyse de ses propos, on comprend aisément que le CND n’existe de nom, d’où son incapacité à jouer pleinement son rôle, surtout dans un climat politique exacerbé par les tensions issues de l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba. Alors on est tenté de conclure sans risque de se tromper que cette institution ne serait en réalité qu’une coquille vide et qu’elle à été créée pour contenter les leaders des partis politiques de l’opposition modérée ayant pris part au dialogue politique d’Angondjé. Les jours du CND seraient donc compter à la lecture de sa mise en quarantaine par l’exécutif. Affaire à suivre.