Les agents grévistes des Impôts entendent aller jusqu’au bout.

Le mouvement de grève générale illimitée lancé le jeudi 20 décembre 2018 dernier par le syndicat des professionnels des Impôts (SPI) et le syndicat national des agents des Impôts (SYNA), sur toute l’étendue du territoire national se heurte à l’indifférence totale des autorités gabonaise qui ne semblent pas vouloir initier outre mesures, les négociations. Mais contre toute attente, envisage de renouer via cette institution à une croissance plus importante de l’économie du Gabon.

Un mois après le lancement du mouvement de grève des agents syndicalistes des Impôts, le gouvernement reste toujours inflexible. Face à ce mutisme, on peut se demander comment le Ministre de l’Economie tiendra le pari de renouer avec une croissance plus confortable si ceux qui sont chargés de mettre en exécution les mesures de politique fiscale et budgétaire contenues dans la loi de finances 2019, ne disposent pas des conditions de travail appropriés.
En effet, ces derniers revendiquent entre autres, l’amélioration des conditions de travail soit, des coins d’aisance opérationnel, des outils et des moyens nécessaires à l’exécution de leurs tâches. La prestation de serment des agents, le début effectif des cours à l’école de préparation aux carrières administratives (EPCA) pour les agents ayant obtenu le concours en février 2018 dernier et la situation administrative des agents.

« Nous ne pouvons entrevoir l’amélioration des conditions de travail à la Direction Générale des Impôts en éludant le projet de construction de l’hôtel des impôts qui aurait pu atténuer certaines insuffisances constatées dans le fonctionnement actuel de cette administration d’élite. Tel fut le cas de l’immeuble de la DGE, du CIME et du CIPEP Libreville sud qui répondent aujourd’hui au double souci d’efficacité et de proximité », a indiqué le leader syndicaliste.

Une situation qui a conduit les leaders syndicalistes à saisir officiellement le Premier ministre, afin que des solutions idoines et pérennes soient enfin trouvées. « Mais nous constatons pour le regretter que, depuis le 23 janvier 2019, notre interpellation reste sans suite comme pour dire que les préoccupations actuelles du gouvernement sont très loin de l’optimisation des recettes fiscales alors que les recettes pétrolières subissent les fluctuations du marché international », a déclaré l’un des leaders.

Dans la perspective de mieux se faire entendre, de capter l’attention des autorités, le président du syndicat des professionnels des Impôts et celui du syndicat national des agents des Impôts, appellent au sursaut patriotique de tous les agents, pour redorer l’image de leur administration qui est « le socle et le bras séculier de l’Etat ».

Chimène Okome

Journaliste

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