Les années passent et se ressemblent malheureusement au Gabon rien de spécial. De quoi parle t-on ? Et bien de l’état des routes devant abritées la course cycliste Amisssa Bongo Ondimba. Ce 27 janvier la course partira de la Zone Economique de Nkok pour Libreville, cependant l’entrée de la zone est un champ de mines où cohabitent crevasses, nids de poules et cratères. Pourquoi attendre la veille de la compétition pour effectuer l’éternellement pansement de ces plaies qui ternissent l’image d’un pays pourtant très beau mais ‘’king solo’’ par ses routes impraticables.
Les images illustrant notre article sont révélatrices de l’improvisation et de l’amateurisme des dirigeants du Sport gabonais. En effet, on ne saurait comprendre que depuis des années la tropicale Amissa Bongo a lieu au pays des Ondimba mais les routes restent et demeurent dans un état de dégradation avancée.
Ce qui est surprenant, c’est que la date de la compétition est connu des mois à l’avance, comment comprendre que c’est à quelques heures du coup d’envoi dans chaque ville que l’on procède à des travaux de réhabilitation et de saupoudrage des voiries. Quelque chose ne tourne pas rond.
Bilie By Nze, le ministre des Sports a pourtant déploré le manque de fraicheur et de compétition des athlètes gabonais cela est bien mais il conviendrait aussi de s’arriver aux normes internationales en matière d’infrastructures routières. Il ne sert à rien de jouer à l’autruche la bande adhésive ne suffit plus, ce ne sont pas les dessins animés qui vont emprunter ces routes. Dites aussi que nous encourageons les putchistes ; pardon faites bien les choses.