Plus de 10 ans après l’affaire Bélinga, un nouveau scandale minier vient d’éclater dans le département de l’Abanga-Bignè à Ndjolé, situé dans la province du Moyen-Ogooué. En cause, l’opérateur Alpha Centauri Mining, spécialisé dans l’exploitation minière qui procéderait à l’extraction illégal de l’or et contribuerait fortement à la destruction des écosystèmes du Gabon. Des agissements répréhensibles que dénonce le ROLBG.
Il semblerait selon le président du ROLBG, Georges Mpaga, que depuis l’implantation d’ACM dans la localité de Ndjolé, ce dernier se rend coupable de plusieurs violations des lois gabonaises, notamment, le Code minier. Suite à une mission d’évaluation entrepris par le ROLBG, il en ressort que cet opérateur minier procéderait à la destruction des écosystèmes. «L’absence d’études d’impacts environnementales et sociales obligatoires à la mise en œuvre de tout projet minier, la pollution des rivières constatée par les habitants de la zone sans oublier l’exploitation clandestine du bois parallèlement aux activités aurifères en violation des dispositions du Code forestier, sont autant de délits constatés », a expliqué Georges Mpaga.
En effet, l’alerte aurait été donnée par des orpailleurs artisanaux locaux et certains élus locaux, qui ont clairement exprimé leur indignation face à cette situation. Ces derniers demandent la cessation immédiate des activités de ACM dans la mesure où celle-ci ne profitent ni à la localité, ni à l’assiette fiscale de l’Etat. «Force est de constater que les ressources minières et forestières de Ndjolé sont ainsi exploitées, sans aucune retombées pour la ville de Ndjolé et sa population », a indiqué le président exécutif national du ROLBG.