Camélia Ntoutoume-Leclercq incarne une figure pragmatique et déterminée au sein de l’éducation nationale gabonaise. Ministre reconduite, elle est reconnue pour son approche axée sur le dialogue avec les partenaires sociaux, incluant les enseignants, parents d’élèves, et syndicats. Son action a été marquée par une lutte proactive contre les violences scolaires et une promotion de l’engagement collectif à travers des campagnes de sensibilisation sur tout le territoire.
Elle privilégie également une gestion de proximité, n’hésitant pas à se déplacer pour superviser l’avancée des projets d’infrastructures éducatives, ce qui a permis la livraison dans les délais de nouvelles écoles et salles de classe modernes. Une autre de ses mesures importantes inclut la réforme des nominations des chefs d’établissement, désormais soumises à un décret en conseil des ministres, renforçant ainsi la transparence et la rigueur administrative.
En 2023, la méthode Ntoutoume-Leclercq a porté ses fruits, avec des résultats records aux examens nationaux, atteignant jusqu’à 99,86 % de réussite au second tour dans certaines filières. Ce bilan impressionnant montre l’impact de sa vision sur la performance scolaire et les conditions d’apprentissage au Gabon.
Son leadership reflète un équilibre entre rigueur administrative et humanité, créant un climat favorable à l’amélioration de l’éducation dans le pays et à la consolidation d’un cadre de concertation efficace avec toutes les parties prenantes impliquées.
Elle n’hésite pas à descendre dans l’arène pour calmer les ardeurs. Elle a établi un dialogue permanent avec l’ensemble des leaders syndicaux de l’Education Nationale. Elle va au contact des élèves afin de les sensibiliser sur les violences en milieu scolaire. Elle échange de manière régulière avec les associations des parents d’élèves pour trouver des solutions ensemble. Elle ne ménage aucun effort pour réformer positivement notre système éducatif. Elle discute avec les chefs d’établissement de façon régulière pour s’enquérir des difficultés réelles. Elle-même achemine les manuels scolaires dans les 9 provinces du pays. Elle a instauré un management participatif et un marketing de proximité: Être dans l’action et éviter de se contenter des rapports envoyés à son Cabinet. Elle est le seul membre du Gouvernement de la Transition qui est constamment sur le terrain que dans son bureau.
Nous avons enregistré une montée des violences en milieu scolaire notamment l’affrontement entre les élèves du LTNOB (CAPO) et les élèves du Lycée André Gustave ANGUILET (Awoungou). Tout récemment il y a eu un rixe entre les élèves du lycée Technique de Bikelé contre ceux du collège de BIKELÉ. Là encore, la Ministre de l’Education Nationale n’a pas attendu de mettre en place des mesures fortes. Elle a annoncé la mise en place de l’Unité de la Police Scolaire (UPS) afin de lutter efficacement contre la consommation des stupéfiants et de freiner les violences en milieu scolaire.
Côté enseignants, des mouvements d’humeurs avaient été énoncé ça et là suite au paiement des vacations. Rappelons que tous les enseignants d’un établissement ne peuvent pas être concernés par le paiement des vacations. Dès l’annonce des éventuels mouvements d’humeurs, la Ministre a rapidement saisi sa hiérarchie et sur instruction du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le paiement des vacations du BEPC est effectif. Non pas que ce paiement est arrivé à la suite des menaces des grèves, ce n’est pas le cas. C’était déjà programmé mais c’est juste une coïncidence de timing.